Un nouvel accord?
Les dirigeants européens insistent sur le fait que l’accord de divorce ne peut être changé.
«L’accord est l’accord, a déclaré lundi le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney. Cela a pris deux ans pour en venir à bout. C’est un accord juste pour les deux parties.» L’UE est exaspérée par l’indécision britannique.
Guy Verhofstadt, coordonnateur du Brexit pour le Parlement européen, a lancé sur Twitter: «Je ne peux plus suivre. Après deux ans de négociations, le gouvernement conservateur veut retarder le vote. Gardez simplement à l’esprit que nous ne laisserons jamais tomber les Irlandais.»
Autre rebondissement dans cette histoire, le plus haut tribunal de l’UE a estimé que le Royaume-Uni pouvait changer d’avis sur le Brexit, renforçant l’espoir des Britanniques souhaitant rester dans l’UE que le processus puisse être inversé.
La Cour de justice européenne a jugé que lorsqu’un pays membre de l’UE a déjà informé le bloc de son intention de partir, «cet État membre est libre de révoquer unilatéralement cette notification».
Mme May a répété à plusieurs reprises que le gouvernement ne chercherait pas à retarder ou à inverser le Brexit. Elle a déclaré lundi que le Parlement avait le devoir «de concrétiser le Brexit et de le faire correctement».
«Est-ce que cette Chambre veut livrer le Brexit? a demandé Mme May. Si la réponse est oui, et je pense que c’est la réponse de la majorité de cette assemblée, nous devons tous nous demander si nous sommes prêts à faire un compromis.» – AP