Acadie Nouvelle

Moins de nouveaux hypothèque­s

Les Canadiens doivent 1232 milliards $ sur leurs maisons

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La hausse des taux d’intérêt et le ralentisse­ment de la croissance des revenus et de la population ont fait reculer la demande de nouveaux prêts hypothécai­res au deuxième trimestre, révèle un nouveau rapport de la Société canadienne d’hypothèque­s et de logement (SCHL).

Selon l'agence fédérale, moins de Canadiens ont contracté de nouveaux prêts hypothécai­res au cours de la période de trois mois se terminant le 30 juin, même si le nombre total de prêts hypothécai­res actifs et leur valeur ont augmenté au cours du même trimestre, par rapport à l'année précédente.

Dans un rapport analysant les tendances en matière de crédit hypothécai­re et de crédit à la consommati­on de l'agence de crédit Equifax, la SCHL a constaté que le nombre de nouveaux prêts hypothécai­res s'était établi à 205 000 au deuxième trimestre de 2018, en baisse de 11,9% par rapport à celui du même trimestre l'an dernier.

Le nombre total de prêts hypothécai­res actifs a augmenté de 1,3% pour atteindre six millions de prêts, tandis que leur valeur moyenne a augmenté de 3,7% pour atteindre 205 980$.

Selon la SCHL, le solde total des prêts hypothécai­res au pays a également augmenté, pour atteindre 1232 milliards $, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année précédente.

L'agence pour le logement a souligné que la faiblesse du taux de chômage national avait permis de réduire le nombre d'hypothèque­s non payées pendant 90 jours ou plus.

En outre, elle a constaté que le nombre de prêts en souffrance avait chuté au point le plus bas depuis le début de la publicatio­n de ces données, en 2012. La valeur totale des prêts hypothécai­res non payés de 90 jours ou plus a diminué de 10,4%, pour s'établir à 2,4 milliards $ par rapport à l'année précédente.

Le rapport indique que les personnes âgées de 35 à 44 ans avaient les versements hypothécai­res les plus élevés, avec une moyenne mensuelle de 1380$.

Les prêts hypothécai­res représenta­ient une part croissante de la dette totale, à 66,5%, a précisé la SCHL.

Le montant mensuel moyen de la dette non hypothécai­re, y compris les cartes de crédit, les prêts automobile­s, les marges de crédit et les marges de crédit hypothécai­res, s'élevait à 405$ pour les détenteurs de prêts hypothécai­res. Pour les consommate­urs qui ne détiennent pas de prêt hypothécai­re, le total mensuel était de 267$. ■

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