Acadie Nouvelle

La hockeyeuse Shani Rossignol sur les traces de médaillées olympiques

- Stéphane Paquette stephane.paquette@acadienouv­elle.com

Les joueuses acadiennes qui ont fait carrière dans le hockey universita­ire américain ne sont pas légion. Dans deux ans, l’attaquante Shani Rossignol se joindra à ce groupe sélect, alors qu’elle patinera avec les Buckeyes de l’Université Ohio State, dans la NCAA.

La joueuse originaire de Drummond trépigne d’impatience à l’idée de porter les couleurs d’une institutio­n aussi prestigieu­se.

«C’est un peu stressant, mais j’ai vraiment hâte de commencer cette nouvelle aventure. Si je pouvais sauter par-dessus les deux années qui me reste et aller directemen­t à l’université, je le ferais», rigole-t-elle.

L’Université Ohio State, c’est plus de 66 000 étudiants, un campus de sept kilomètres carrés et des athlètes qui ont remporté plus de 100 médailles aux Jeux olympiques.

L’institutio­n fait partie d’un petit groupe de 14 université­s à travers les États-Unis qui offrent à la fois des programmes de hockey et de football dans la division 1.

On peut donc comprendre facilement la fébrilité qui habite l’athlète âgée de 16 ans.

«C’est une des premières écoles qui m’a contacté pendant un tournoi auquel nous avons participé à Stoney Creek (près de Hamilton). J’ai été visiter le campus à deux reprises (en décembre 2017 et en août 2018) et j’ai trouvé ça vraiment beau», souligne Shani Rossignol.

«Dès que je suis arrivé à Columbus et sur le campus, je me suis déjà sentie comme si j’étais chez moi. Je me suis senti la bienvenue. Tous les gens que j’ai rencontrés ont été gentils et profession­nels. J’étais entouré de gens qui savent exactement ce qu’ils font et où ils s’en vont, comme les deux entraîneus­es Nadine Muzerall et Milica MacMillen »

La première dirige l’équipe nationale du Canada des U-18, alors que la seconde est une joueuse de la Ligue canadienne de hockey féminin (avec les Riveters de New York).

L’Acadienne dit avoir adoré l’accueil de son nouveau milieu de vie.

«Des joueuses de l’équipe m’ont accompagné pour la visite du campus, dont la FrancoOnta­rienne Emma Maltais (qui fait partie de l’équipe de développem­ent U-18 de Hockey Canada)», indique celle qui veut poursuivre ses études en médecine.

«Ça fait déjà deux ans que j’étudie en anglais à Ontario Hockey Academy (à Cornwall). Ça ne me dérange pas non plus d’être loin de chez moi. Je ne suis pas une personne qui s’ennuie facilement. Je suis habituée de faire mon lavage et mon épicerie.»

Côté hockey, le numéro 67 sait que la marche sera très haute.

«C’est un gros calibre de hockey. C’est le niveau le plus physique que tu peux avoir dans le hockey féminin. J’ai été voir des parties et ça a l’air pas mal intense. Je ne suis pas encore rendue à ce niveau-là, mais je vais y arriver», affirme-t-elle.

«Je dois prendre des meilleures décisions sur la glace, que ce soit avec ou sans la rondelle. Je dois mieux analyser le jeu et penser plus vite», annonce celle qui portera les couleurs du Nouveau-Brunswick lors des prochains Jeux du Canada, qui auront lieu en février à Red Deer, en Alberta.

À Columbus, Shani Rossignol suivra les traces de son idole Natalie Spooner, une joueuse de l’équipe olympique canadienne depuis 2007 et une ancienne des Buckeyes.

En trois rencontres avec l’Académie de hockey de l’Ontario depuis le début de la campagne, la joueuse acadienne a récolté un but et une passe pour deux points. ■

 ??  ?? Shani Rossignol, de Drummond, joindra les Buckeyes de l’Université Ohio State, dans la NCAA. - Gracieuset­é
Shani Rossignol, de Drummond, joindra les Buckeyes de l’Université Ohio State, dans la NCAA. - Gracieuset­é

Newspapers in French

Newspapers from Canada