Acadie Nouvelle

FRANÇOISE ENGUEHARD: UN CHOIX QUI SOULAGE LES COMPTES DE BANQUE

- FRANCOISE ENGUEHARD

Notre maison est prête pour Noël. Les dizaines de caisses de décoration ont émergé de la cave le 2 décembre. La musique de Noël a fait son apparition le 8, comme le veut la tradition, et la table aura bientôt ses trois rallonges pour accommoder confortabl­ement les invités. Pourtant, cette année, notre Noël sera différent.

Est-ce le désir de moins gaspiller? De moins dépenser? Ou l’envie de rejeter la course à la consommati­on et à la pollution? Toujours est-il que, pour la première fois de l’histoire de notre famille, nous avons imposé une bien modeste limite financière aux cadeaux et privilégié le «fait main». Cela implique couture, tricot, vitrail (eh oui, certains membres de notre famille sont des artistes!). Dans mon cas, c’est dans la cuisine que ça se prépare: gâteaux aux raisins de Corinthe, petites bouteilles de liqueur de citron (le limoncello des Italiens), confitures en tous genres et, pour les plus chanceux, un Panetonne de Noël, une vraie de vraie brioche qui qui fleure bon le rhum et les raisins. Merci Ricardo!

C’est tout un changement que nous venons d’opérer! D’habitude, je prépare mon cahier de Noël avec ma liste de cadeaux dès le mois d’octobre! Cette année, je viens tout juste de remplir la page 2018, histoire de m’assurer que je n’avais oublié personne. Mission accomplie! Quel soulagemen­t. Mon fils et moi ferons bien notre excursion «courses de Noël» en ville, mais ce sera par désir d’être ensemble et de perpétuer la tradition. Ce choix, fait en famille, a été très libérateur: il nous a donné le champ libre pour exprimer notre art ou notre savoirfair­e, il a soulagé nos comptes en banque respectifs et, surtout, il a remis l’esprit de Noël au centre de nos préoccupat­ions: trouver le petit cadeau unique ou confection­ner quelque chose sans autre exigence que celle de faire plaisir. Une de mes belles-filles a même fait son papiercade­au!

Reste le meilleur: les repas de notre famille élargie, les pétoncles pêchés la semaine avant Noël par mon fils plongeur, la dinde, la bûche et les nombreux autres plats qui égaieront nos multiples tablées des fêtes. Et la joie d’être ensemble. Précision: La chronique publiée en page 8 de notre édition de jeudi était l’oeuvre de France Daigle et non celle de Françoise Enguehard. Toutes nos excuses.

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