Trois des quatre sages femmes de la province en congé de maternité
Le service provincial de sages-femmes, basé à Fredericton, est en mode recrutement puisque trois d’entre elles seront en congé de maternité en février prochain.
Selon la gestionnaire du programme, Véronique Taylor, l’équipe «tentera d’offrir un service équivalent», bien qu’il sera difficile de répondre à la demande. Il y a déjà une liste d’attente pour obtenir les services d’une sagefemme, et ce, depuis les premiers jours du programme, lancé en novembre 2017.
«Des sages-femmes qui travaillent à temps partiel devraient venir nous donner un coup de main», assure-telle. Le service est offert uniquement à Fredericton.
Mme Taylor explique que «le nombre de patients varie en fonction du nombre d’employés disponibles.»
Bien qu’il est difficile de prédire la demande à long terme, elle assure que «l’équipe travaillera fort pour établir un service équivalent à celui de cette année».
Il a fallu un certain temps pour roder le programme, embaucher du personnel qualifié et faire connaître le service dans les communautés.
«Nous avions trois sages-femmes au début du projet, avant de recevoir l’aide d’une quatrième personne. On veut continuer à développer le service dans la prochaine année.»
Il y a eu 69 accouchements avec l’aide de sages-femmes, dont 18 à la maison. Les femmes ont le choix d’accoucher à domicile ou à l’hôpital. Ce choix est d’ailleurs un facteur qui plaît bien aux familles, selon Mme Taylor.
Plusieurs communautés de la région de la capitale ont la possibilité de recevoir les services d’une sage-femme, dont les Premières Nations ainsi que les militaires de la base de Gagetown.
La décision d’étendre le programme de sage-femme à un autre établissement hospitalier de la province revient au ministère de la Santé, rappelle la gestionnaire.n
«La grosse différence avec l’accouchement à domicile, c’est qu’on a moins accès aux médicaments de l’hôpital et c’est un peu plus naturel», indique-t-elle.