Vitalité: une transparence opaque
Le réseau Vitalité a adopté en 2016 un cadre de transparence et d’ouverture en matière de communication et de publication des résultats, mais nous ne pouvons pas conclure qu’il est pour autant plus transparent. Sa transparence est plutôt opaque.
Nous avons de plus en plus de documents sur son site, mais la vraie transparence est celle qui fait en sorte que le public est au courant des décisions prises et surtout entend les arguments qui ont amené le réseau à prendre telle ou telle décision.
Lors de sa nomination en 2016, la nouvelle présidente Michelyne Paulin nous avait donné espoir en affirmant qu’elle favoriserait les discussions au sein du Conseil d’administration et que les commentaires du public étaient importants.
Que s’est-il passé depuis? Nous avons d’abord eu la disparition du comité exécutif qui auparavant surveillait de près les activités du réseau et rencontrait les différents groupes qui voulaient discuter avec le réseau. Puis, nous avons vu progressivement la fin des discussions au sein du conseil d’administration. Chaque fois qu’un sujet aurait dû être discuté au conseil, la réponse est que c’est une décision d’organisation qui relève de la direction générale.
Il est impensable que le Conseil n’ait pas été informé de la décision de fermer les services d’oncologie à Saint-Quentin et Grand-Sault. Ou pire que cette décision n’ait pas été discutée lors de la rencontre suivante. La fermeture indéterminée du service d’obstétrique à Bathurst n’a pas été discutée lors de la rencontre du 16 octobre.
Autre fait troublant, pourquoi est-ce toujours l’employé du ministère de la Santé (la direction générale) qui donne les entrevues aux médias? Il est temps que les membres du conseil jouent leur rôle de représentants de la communauté acadienne et francophone et exercent leurs pouvoirs.