Un formidable complément aux soins
Si aucun traitement ne peut soigner cette maladie neurologique dégénérative, l’activité physique peut permettre d’atténuer les symptômes et de contrer certaines limitations. Elle contribue notamment au maintien des amplitudes articulaires et de l’équilibre, aide à maintenir les connexions cognitives, tout en diminuant le risque de chute. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Parkinson’s disease montre que les personnes pratiquant au moins 2,5 h, soit 150 minutes d’exercice par semaine, voient leur qualité de vie ainsi que leur mobilité décliner moins vite. Alison MacAuley (photo) a pu le constater sur le terrain.
«Un de mes participants est arrivé ici il y a quelques mois avec une marchette. Aujourd’hui, il n’en a plus besoin. Plusieurs personnes me disent qu’ils voient de l’amélioration au niveau des tremblements, de flexibilité, de mobilité...» Maureen Windle, l’une des bénévoles, constate de grands progrès, autant sur le plan des capacités que de la confiance en soi.
«C’est incroyable de voir à quel point ils ont progressé. Je vois qu’ils se donnent à 100%, ils se disent ‘’Je peux le faire, peut-être que j’ai cette maladie mais je ne vais pas la laisser prendre le dessus et je vais continuer à faire tout ce que je peux aussi longtemps que je le peux!’’»
Elle apprécie particulièrement l’esprit de camaraderie qui règne au sein du groupe.
«Tout le monde s’entraide, dit-elle. C’est vraiment gratifiant de les voir quitter la séance avec le sourire aux lèvres parce qu’ils sont heureux de s’être poussés et de s’être dépassés.» - SD