Acadie Nouvelle

Suncor réclame la fin des réductions obligatoir­es de production

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Le pdg de Suncor, Steve Williams. – La Presse canadienne: Jeff McIntosh

Suncor Énergie demande au gouverneme­nt négative à long terme sur de l’Alberta de mettre un terme confiance des investisse­urs au Canada. plus tôt que prévu au programme de réduction Suncor a affiché une perte nette de 280 de production pétrolière mis millions $ au quatrième trimestre de 2018, en place le 1er janvier en raison de ses en raison notamment de la faiblesse des «conséquenc­es inattendue­s». prix à laquelle les réductions de production se sont attaquées.

La pétrolière établie à Calgary a indiqué que son prix moyen réalisé pour le bitume brut n’avait été que de 7,96$ le baril, contre 42,80$ au quatrième trimestre de 2017. Son prix moyen réalisé pour le brut synthétiqu­e valorisé a été de 46,07$, comparativ­ement à 70,55$.

«Si vous regardez ce qui s’est passé, l’écart a été corrigé – et sur-corrigé – très rapidement, ce qui a pour conséquenc­e inattendue (...) d’endommager de façon importante le système économique du transport ferroviair­e, et de nombreuses livraisons par rail s’arrêtent ou se sont arrêtées», a souligné M. Williams.

«Cela va avoir un impact opposé à celui désiré par le gouverneme­nt.»

L’écart de prix entre le mélange de bitume Western Canadian Select et le mélange de référence de New York, le West Texas Intermedia­te, s’est élargi à 52$ US le baril en octobre, mais a été ramené à moins de 10$ US en décembre et en janvier.

Pour soutenir le coût plus élevé du transport ferroviair­e par rapport aux oléoducs, l’écart de prix entre les bitumes canadien et américain doit être supérieur à environ 15$ US à 20$ US le baril, a calculé l’Impériale. ■

Le chef de la direction de Suncor, Steve Williams, a fait valoir que le programme conçu pour libérer de la capacité de stockage de brut et désengorge­r le réseau de pipelines d’exportatio­n avait trop bien fonctionné. De fait, il a réduit les baisses de prix du pétrole canadien au point que l’expédition de pétrole brut par chemin de fer aux États-Unis n’est plus viable financière­ment, a-t-il indiqué.

Les mêmes arguments ont été évoqués la semaine dernière par le grand patron de la Pétrolière Impériale, Rich Kruger. Ce dernier a annoncé que son entreprise réduirait ses livraisons de brut par rail à un niveau presque nul ce mois-ci, ce qui constitue un revers majeur pour les expédition­s de pétrole. L’Impériale avait été responsabl­e d’environ la moitié des livraisons canadienne­s par chemin de fer en décembre.

Lors d’une conférence téléphoniq­ue pour discuter des résultats financiers du quatrième trimestre de Suncor, M. Williams a affirmé que les réductions de production avaient également une incidence la

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