AMBULANCES: D’AUTRES PROBLÈMES DANS LE RESTIGOUCHE
Le samedi 2 février, le Restigouche Centre et le Restigouche Est sont demeurés sans services ambulanciers durant une période de huit à dix heures.
Seulement deux ambulances (au lieu de sept) étaient en service de Bathurst à Saint-Quentin et aucun autre véhicule n’était en service entre ces deux régions, laissant ainsi le Restigouche Centre (Campbellton), le Restigouche Est (Dalhousie) ainsi que le secteur de Belledune à découvert. De surcroît, le problème s’est posé un samedi, une soirée habituellement occupée.
L’information est parvenue aux oreilles du maire de Dalhousie, Normand Pelletier, qui l’a rapidement relayée à ses confrères de la Commission de services régionaux du Restigouche.
Le président de l’organisme et maire d’Eel River Dundee, Denis Savoie, ne s’est pas gêné pour qualifier la situation d’extrêmement préoccupante.
Ce qui inquiète M. Savoie, c’est non seulement qu’il s’agit de la seconde fois en l’espace de quelques mois que cette situation se produit, mais que cette information parvient aux élus pratiquement par hasard, par la bande.
«On a eu connaissance de l’absence de couverture sur notre territoire à deux occasions au cours des six derniers mois, mais ça, c’est uniquement ce que l’on a su. Est-ce que ça s’est produit à d’autres reprises? On ne le sait pas. Et si l’information ne nous avait pas été transmise, on ne l’aurait probablement jamais su, car personne chez Ambulance NB n’a abordé le sujet avec nous», déplore Denis Savoie.
«On a réglé le cas de l’ouest du Restigouche, mais le problème est visiblement encore très présent plus à l’est. C’est sérieux, on parle de la vie des gens», exprime-t-il.
«ON FAIT FACE À DES DÉFIS»
Interrogée sur la question, Ambulance NB confirme l’information transmise au maire de Dalhousie.
«On fait face à des défis avec nos effectifs un peu partout, mais le défi est plus grand dans le nord de la province», explique le porte-parole d’ANB, Chisholm Pothier.
«Ce qui s’est passé le week-end dernier, c’est loin d’être une situation idéale, mais ça échappe à notre contrôle. Il s’agit d’une combinaison de plusieurs facteurs, notamment un manque de personnel et de travailleurs qui étaient absents pour cause de maladie. Comme nos effectifs sont limités dans le Nord, nous n’avons pas pu tous les remplacer», explique le porte-parole d’ANB, Chisholm Pothier.
Chisholm Pothier assure par ailleurs que des mesures ont été mises en place pour assurer une couverture de la zone en question, notamment le déploiement dynamique.
Lorsque ce dernier est en fonction, les ambulances des régions limitrophes sont appelées en renfort aux besoins. ■