Dénoncer haut et fort
S’il dit être conscient qu’Ambulance NB désire demeurer discrète quant à ces absences de couverture afin de ne pas créer un sentiment de panique au niveau de la population, le président de la CSR-Restigouche estime néanmoins que c’est le devoir des élus du coin de dénoncer haut et fort cette réalité et de revendiquer des correctifs.
On se rappellera que jusqu’à tout récemment, ce sont surtout les problèmes de couvertures d’Ambulance NB dans le Restigouche-Ouest qui ont retenu l’attention. À force de pression de la part des communautés de ce secteur, Ambulance NB a accouché d’une solution, soit l’ajout d’un quart de travail (permettant à la seconde ambulance du coin de fonctionner 24h/7) ainsi que d’une unité d’intervention rapide.
Cette dernière fait en sorte qu’un travailleur paramédical se tient prêt à intervenir rapidement afin de stabiliser les situations d’urgence en attendant l’arrivée d’une ambulance.
Ce travailleur paramédical ne peut cependant pas effectuer le transport de patients puisqu’il se déplace dans un véhicule conventionnel.
À l’instar du Restigouche-Ouest, M. Savoie estime qu’il est temps pour les élus du Restigouche-Est et du Restigouche-Centre d’exiger des solutions de la part d’Ambulance NB.
«Nous (à la CSR) n’avons pas cru bon demander une rencontre avec les représentants d’Ambulance NB jusqu’à présent, mais c’est peut-être une erreur. À la vue de la situation actuelle, je crois que ce ne serait vraiment pas une mauvaise idée qu’ils viennent s’expliquer devant la CSR-Restigouche et nous dire comment ils comptent faire en sorte que ça ne se reproduise plus. S’ils ont pu régler la situation pour Kedgwick/Saint-Quentin, ils doivent pouvoir le faire ici également», estime M. Savoie.