Acadie Nouvelle

Restigouch­e: un bureau des procureurs… sans procureur

- Jean-François Boisvert restigouch­e@acadienouv­elle.com

Depuis quelques semaines, le bureau des procureurs au Restigouch­e traverse une certaine période d’incertitud­e.

En l’espace de quelques jours, les deux procureurs de la Couronne ont donné leur démission, laissant le Palais de justice de Campbellto­n sans permanence de ce côté.

«Comme dans bien d’autres domaines, c’est notre quotidien. Il y a des départs et on se retrouve avec des postes à combler», explique Luc Labonté, sous-procureur général adjoint du Nouveau-Brunswick, confirmant la situation de Campbellto­n.

«Ce n’est pas quelque chose qui est hors de l’ordinaire, si ce n’est qu’ici, les départs se sont produits pratiqueme­nt au même moment et pour des raisons différente­s, ce qui laisse le bureau sans procureur. Ça, c’est effectivem­ent plutôt rare», concède toutefois M. Labonté.

Depuis les départs des deux procureurs de la Couronne affectés au bureau de Campbellto­n, cette juridictio­n est desservie par des avocats et procureurs de l’extérieur. M. Labonté assure que la région a bien été couverte et que l’absence de permanence n’a pas, jusqu’ici, d’incidences trop négatives, que ce soit sur la charge de travail ou sur les délais de traitement­s des dossiers.

«C’est certain que ce n’est pas la situation idéale, on ne se le cachera pas. Ceci étant dit, on s’en tire assez bien malgré tout. Si l’absence de procureurs est malencontr­euse, elle n’a toutefois pas causé de problémati­ques insurmonta­bles. Les remplaçant­s ont travaillé et travaillen­t toujours fort pour assurer un service adéquat et de qualité durant cette période», indique-t-il, précisant que la situation sera temporaire.

M. Labonté confirme en effet que son bureau a bel et bien l’intention de pourvoir les deux postes vacants dans les délais les plus brefs. Dans les faits, les postes sont ouverts et des entrevues ont même déjà été réalisées.

Et il y a de l’espoir pour un dénouement rapide. M. Labonté confirme qu’un candidat aurait accepté l’un des deux postes vacants.

«On ne peut confirmer de nom ou de date (d’entrée en fonction) à ce momentci puisqu’il y a encore des détails à régler, mais un des deux postes disponible­s a trouvé preneur», souligne-t-il.

Pour le reste, il estime avoir de bonnes chances de pourvoir l’autre poste vacant sous peu. ■

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