La course de patinage de Memramcook s’annonce encore plus extrême
Les travaux de construction ont officiellement débuté derrière le vénérable Institut de Memramcook. Dans quelques jours, un parcours glacé sillonnera la pente qui se trouve derrière un des plus importants édifices de l’Acadie. Le directeur de la 2e Course de patinage extrême affiche un optimisme débordant pour la suite des choses.
À compter de lundi, une armée de plus d’une trentaine de bénévoles va se relayer pour aménager un parcours aussi rapide que sinueux.
Rémi Mantion ne se gêne pas pour mettre la main à la pâte et donner plusieurs coups de pelle.
Le grand patron de l’événement veut s’assurer que cette deuxième édition soit un succès retentissant.
«On a profité de la dernière tempête de neige pour former les premiers obstacles depuis le premier février. C’est vendredi que commencera la grosse artillerie et on n’arrêtera pas jusqu’à la course», explique-t-il.
«L’idée est de ne pas épuiser tout le monde le premier soir. On va donc alterner au cours des prochains jours. Nous avons des ouvriers dévoués qui vont braver le froid pour bâtir une belle glace.»
Il estime qu’une trentaine d’heures seront nécessaires pour exécuter les travaux.
«On devrait avoir besoin d’une dizaine d’heures en fin de semaine pour former tous les obstacles, et pour la glace, ce sera environ un travail de quatre heures par jour tout au long de la semaine prochaine.»
Les amateurs auront droit à un tracé encore plus spectaculaire que celui de 2018, affirme Rémi Mantion.
«La plate-forme de départ est sensiblement au même endroit que l’an passé, comme la ligne d’arrivée. Mais les courbes seront modifiées. J’espère avoir plus de vitesse, plus de phases descendantes et des obstacles différents», mentionne-t-il.
«Le plus gros défi, c’est de garantir une glace le plus lisse possible. On ne contrôle pas la météo, mais tout semble indiquer que ça va bien se passer cette année.»
Le principal responsable de l’événement parle d’un nombre record de participants pour cette deuxième édition.
«On aimerait bien battre le record de l’an passé, qui était de 83 participants. Nous sommes présentement autour de 50 inscriptions et on sait que tout le monde attend à la dernière minute pour confirmer leur présence. On a fait le pari d’ouvrir à plus de femmes cette année et j’ai l’impression qu’on dépassera les 12 que nous avions en 2018», indique-t-il.
On ne sait toujours si les champions de l’an dernier, Bruno Richard et Karine Roy, seront de la partie pour défendre leur titre.
«Bruno doit nous confirmer sa présence la semaine prochaine. Il aime bien faire les choses en grand et il attendra à la dernière minute pour nous laisser savoir s’il sera là ou non. Karine Roy avait des tournois de hockey et elle n’a pas encore confirmé sa présence elle non plus», indique Rémi Mantion.
«Ce sont des athlètes que nous avons régulièrement au téléphone pour essayer de garantir leur venue. Mais nous avons des athlètes de haut niveau qui sont déjà confirmés, comme Samuel Nadeau, qui sera à Boston en fin de semaine pour le Redbull Crashed Ice.»
Les commanditaires, eux, sont déjà au rendez-vous.
«C’est un bel événement communautaire. On sent deux fois plus d’engouement que l’an passé. Tout le monde a vraiment embarqué. On a plus de tracteurs, d’équipement et de moyens pour construire la piste. Beaucoup de commanditaires nous ont offert leurs services et c’est vraiment apprécié.» L’événement se déroulera sur deux jours. Les qualifications auront lieu le vendredi 15 février à compter de 19h
On prévoit aussi organiser une course de gardiens de but (avec l’équipement complet, y compris les patins!) pour dérider la foule.
La phase finale des compétitions débutera le samedi 16 à 19h.
Avec un tel menu, Rémi Mantion affirme que le nombre de spectateurs, qui était d’environ 1000 en 2018, explosera pour cette seconde édition.
Le directeur du comité organisateur affirme même que plus de 5000 personnes pourraient se présenter sur le site si la température est clémente.
On parle donc du début d’une belle tradition hivernale dans la belle vallée de Memramcook. ■