Plaster Rock vibre au rythme du hockey
Le mythique tournoi sur étang accueille en fin de semaine 530 joueurs venus de 15 pays
L’histoire se répète année après année. Et elle ne semble pas vouloir s’éteindre de sitôt…
Tout Plaster Rock est hockey et vibre depuis jeudi soir au rythme du 18e Championnat mondial de hockey sur étang qui se déroule au lac Roulston.
Avec ses 530 participants et ses 20 patinoires aménagées à l’extérieur, l’endroit est plus que jamais considéré comme la Mecque du hockey sur étang, où tout bon joueur se doit d’aller faire son pèlerinage une fois l’an en février.
L’intérêt pour l’événement qui se tient jusqu’à dimanche dépasse largement les frontières du comté de Victoria et de la province où il est présenté depuis 2002.
Pas de moins de 530 joueurs évoluant au sein de 116 équipes qui proviennent de 15 différents pays participent au tournoi cette année. Signe des temps: alors qu’autrefois le hockey était uniquement une affaire d’hommes, 16 équipes féminines sont inscrites à l’événement en 2019.
«Avec la famille, les amis et les accompagnateurs qui s’amènent avec les joueurs durant la semaine, la population de Plaster Rock triple pratiquement», affirme sans hésiter Danny Braun, le président et grand manitou du Championnat mondial de hockey sur étang.
«Maintenant rendu à 18 ans, le tournoi est désormais un adulte! Les choses ont bien changé depuis 2002 alors que nous avions seulement 40 équipes qui provenaient pas mal toutes du Nouveau-Brunswick».
Des années plus tard, l’événement peut se targuer d’avoir fait l’objet de reportages dans des publications de réputation internationale comme le National Geographic, le New York Times, le Time Magazine et le Reader Digest et à travers des chaînes de télévisions nord-américaines.
Plaster Rock a même fait des petits, alors que sa réputation et son expertise ont contribué à la création en 2018 d’un tournoi semblable qui est présenté en République tchèque.
«Même la météo a un peu changé depuis les débuts du tournoi. On dirait que les changements climatiques nous apportent un peu plus de neige et de vent», ajoute Danny Braun.
Même si les choses sont sérieuses sur les patinoires du Lac Roulston, la bonne humeur règne sur le site du tournoi.
Jason Bernatchez et ses coéquipiers des North Shore Shakers de Dalhousie ont la chance de goûter à cette ambiance pour une première fois.
«Avec la réputation qui l’entoure, on s’est donné le mot de l’inscrire sur notre liste de souhaits à réaliser et de participer enfin au tournoi», a raconté le joueur en enfilant ses patins avant de sauter sur la glace et d’affronter les Stary Pusky, l’équipe tchèque qui a été sacrée championne en 2018. ■