Des enfants victimes de la foi qui tue
Comment comprendre que la pratique de certaines religions prône la prière comme unique moyen de guérison, même dans les cas extrêmes? Interdiction de consulter un médecin. Et ainsi meurent des dizaines d’enfants chez nos voisins du sud, encore de nos jours.
Le documentaire Prières mortelles en
Amérique a de quoi nous laisser sans voix. Il semble que ces pratiques incitant les femmes à accoucher sans assistance médicale et refusant le recours à la médecine pour les adeptes de l’Assemblée de la Foi sont répandues aux États-Unis. En fait, on estime que plus de 25 autres communautés indépendantes regroupant un million de fidèles s’adonnent aussi à ce genre de rites. Ainsi, ce mode de vie serait responsable d’un millier de morts d’enfants. Si les enfants meurent malgré les prières, on dira que c’était leur heure de mourir.
Une loi protège les parents qui ne peuvent être tenus responsables de la mort de leurs enfants. Protégés par leurs convictions religieuses, les parents peuvent refuser les soins médicaux au risque de voir mourir leurs enfants. Seuls sept États permettent de poursuivre les adeptes de la foi guérisseuse. À Télé-Québec, le mercredi 20 février, 21h.
UN SIGNAL DONT ON IGNORE L’ORIGINE
Zachary Quinto (Star Trek) anime une nouvelle série, À la recherche de…, où il est question d’analyser les nombreux témoignages en lien avec les extraterrestres, les manifestations de phénomènes particuliers ou encore les ovnis aperçus par des centaines d’individus.
Depuis au moins 70 ans, on signale toutes sortes d’incidents attribués à l’oeuvre ou à la présence d’individus venus d’autres planètes. Serait-ce que le gouvernement en saurait plus qu’on ne nous le laisse croire? Zachary Quinto souhaite ainsi explorer certaines hypothèses. Il se rend donc à Green Bank, en Virginie, là où le plus grand télescope au monde peut capter un signal d’une autre galaxie située à trois milliards d’années-lumière de la Terre.
Dans ce premier épisode, on tente de savoir si les extraterrestres existent, on analyse un implant qu’un homme dit avoir reçu d’extraterrestres. L’animateur rencontre les meilleurs scientifiques du monde et on revient sur un mystérieux son radio venu de l’univers. À Canal D, le lundi 18 février, 22h.
QUAND LE SPORT NUIT À LA SANTÉ
Le documentaire Dopage, la victoire à
tout prix soulève l’épineux problème des athlètes qui, déterminés à se qualifier parmi les meilleurs, n’hésitent pas à utiliser des produits dopants pour décupler leurs capacités physiques. Or, des substances nocives contenues dans ces produits et dont on ignore la composition engendrent des troubles cognitifs, endommagent les reins et provoquent même le rétrécissement des testicules. Le Dr Xand van Tulleken parle des produits et méthodes de plus en plus raffinés dans le but d’échapper aux contrôles. À Explora, le mercredi 20 février, 23h.
PAS TOUT À FAIT LIBRES
La maison de transition Saint-Laurent sert de tremplin pour une trentaine d’exdétenus qui doivent s’ajuster à leurs nouvelles conditions de vie, après une longue période de captivité. Libres… mais pas encore tout à fait. Pour les aider à reprendre pied dans la société, ils sont conseillés par une équipe de spécialistes qui, au-delà de leurs diplômes et compétences, ont vraiment à coeur de leur donner les moyens de bien fonctionner dans la société, les aider à s’organiser, à s’acquitter de leurs obligations, à se trouver un emploi, à reprendre courage. À Unis TV, À deux pas de la liberté, le jeudi 21 février, 22h.
LES CHANSONS D’AMOUR
À La vie secrète des chansons, le talentueux auteur-compositeur André Manoukian scrute l’origine de certaines chansons d’amour d’abord composées pour une personne, mais que d’autres se sont appropriées, comme Ma déclaration de Michel Berger, qu’il destinait à Véronique Sanson, mais qui a finalement été popularisée par France Gall. Serge Gainsbourg, qui murmurait Je t’aime moi
non plus à Jane Birkin, s’était d’abord inspiré de son penchant pour Brigitte Bardot. Mais pour qui Jacques Brel avait-il composé Ne me quitte pas? À TV5, ce samedi, 21h15. ■