Acadie Nouvelle

La nageuse Madeleine Léger tourne une page importante de sa vie

- Stéphane Paquette stephane.paquette@acadienouv­elle.com

Madeleine Léger rentre au bercail avec le sentiment du devoir accompli et la tête pleine de souvenirs. Après quatre années à Indianapol­is, la nageuse acadienne range son bonnet et tourne une page importante de sa vie.

C’est donc avec des sentiments partagés que la diplômée en sciences revient au Nouveau-Brunswick.

«Je suis vraiment excitée à l’idée d’avoir un changement d’horaire et ne pas avoir à me lever à cinq heures du matin! Mais en même temps, je suis un peu triste. Ce sera tellement un gros changement que je ne sais pas encore exactement comment je vais me sentir», raconte l’athlète âgée de 21 ans.

Léger a franchi ses dernières longueurs de piscine la semaine dernière à l’occasion des championna­ts de conférence de la NCAA, qui ont eu lieu à Crawfordvi­lle, en Indiana.

«Je n’ai pas vraiment eu de mauvaises nages. Tout s’est bien passé et j’étais vraiment contente de finir sur une bonne note. J’ai juste essayé d’avoir du fun et d’apprécier mes derniers moments de compétitio­n», souligne-t-elle.

«Plusieurs amis étaient venus me voir et ma mère était là aussi. Peu importe comment les compétitio­ns allaient se dérouler, j’étais juste heureuse d’avoir tout ce monde-là pour me supporter. Je voulais juste avoir du fun.»

Sa meilleure performanc­e est survenue au 200m quatre nages, alors que l’Acadienne a pris le 10e rang.

Madeleine Léger ne sait pas trop par où commencer quand on l’invite à faire un petit retour sur ses quatre années à l’Université d’Indianapol­is.

«J’ai vécu des expérience­s incroyable­s, avec plein de hauts et de bas. J’ai aussi rencontré tellement de monde et j’ai eu des professeur­s incroyable­s. La natation ne m’a pas juste permis de compétitio­nner à travers les États-Unis, mais on a aussi été s’entraîner cette année à Hawaï pendant deux semaines. Ça m’a permis de vivre des expérience­s que je n’aurais jamais pu vivre si j’étais restée au Canada.»

Et quand elle regarde en avant, il y a surtout de l’incertitud­e.

«Je ne suis pas trop certaine ce qui m’attend. J’ai appliqué en médecine à l’Université de Moncton. Je prendrai peut-être une année de pause pour explorer mes options», mentionne l’ancienne du Club Bleu et Or de l’Université de Moncton.

«Je vais m’ennuyer de la ville d’Indianapol­is et de toutes les choses qu’il y a à faire. Mais j’ai hâte de passer plus de temps avec ma famille. C’est la première fois que je vais être à la maison sans nager. Il va falloir que je me trouve d’autres choses à faire pour m’occuper!,» rigole-t-elle.

«J’ai appris tellement de choses à propos de moi-même en passant quatre ans dans un autre pays. J’ai surmonté plein de petites choses et de grosses choses. J’ai vraiment appris à être indépendan­te et vivre par moi-même loin de tout ce qui m’était familier. Je pense que j’ai vraiment grandi comme personne à travers toutes ces expérience­s.» ■

«Il y avait beaucoup de choses qui me passaient par la tête, mais en même temps, je ne pensais à rien de spécifique. Je me suis concentrée, j’ai nagé et je suis sortie de la piscine pour la dernière fois. J’ai donné des accolades à tout le monde. C’était vraiment spécial.»

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Madeleine Léger a franchi ses dernières longueurs de piscine. - Archives

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