Tous ensemble à Petit-Rocher!
«Mais là, le soleil est beau, les nuages sont aux oiseaux. J’entends les couleurs chanter. Ce que les fleurs voudraient me conter. Pis j’m’en vais, j’m’en vais à P’titRocher. Au pied d’une roche à P’titRocher.»
C’est aux paroles de Denis Richard que des centaines d’Acadiens ont tapé du pied dans la rue Principale à Petit-Rocher. En cette Fête nationale de l’Acadie, la bonne humeur est contagieuse.
La municipalité de Petit-Rocher organise les célébrations du 15 août depuis 1994 et encore une fois cet été, elles ont été un succès.
Comme à l’habitude, une partie de la rue Principale a été interdite aux voitures afin de faire place à la piste de danse, aux jeux gonflables, au kiosque de maquillage pour enfants, au bar, aux marchands et à la scène musicale.
«La température est parfaite!, s’est exclamé Guy Chiasson, directeur général du village. C’est vraiment le fun, vraiment agréable et les gens apprécient beaucoup.»
MUSIQUE ET AMBIANCE
«La chose que je préfère à propos de cette journée c’est la musique et l’ambiance», a lancé Mélissa Vienneau, une Acadienne originaire de Beresford.
En pointant derrière elle, Mme Vienneau souligne fièrement que son fils, habitant l’Ontario, est venu à Petit-Rocher pour célébrer avec sa famille.
Parmi la mer de drapeaux tricolores étoilés, l’Acadie Nouvelle a rencontré plusieurs familles, qui elles aussi, s’étaient rassemblées pour l’occasion.
Les Babineau sont une d’entre elles. «On vient à Petit-Rocher chaque année depuis environ vingt ans, a exprimé une dame de Beresford. La meilleure partie c’est d’être tous ensemble.»
LE SOLEIL AU RENDEZ-VOUS
Plusieurs se souviennent de l’été dernier, lorsque la pluie et le tonnerre avaient écourté les célébrations. «L’année dernière, nous avons même eu une panne d’électricité, a affirmé Simone Haché, de Pointe-Verte. Nous sommes vraiment choyés cette année.»
En effet, le soleil a été chaud tout au long des festivités, mais cela n’a pas empêché les Acadiens et les Acadiennes de porter fièrement leurs couleurs et de danser tout l’aprèsmidi aux chansons francophones qu’ils aiment tant. ■