La Médaille Léger-Comeau à Marc Chouinard
La Société Nationale de l’Acadie (SNA) a décerné la Médaille Léger-Comeau, la plus haute distinction offerte par le peuple acadien, à Marc Chouinard à titre posthume.
La cérémonie de reconnaissance a eu lieu vendredi au Parc Riverain de Moncton dans le cadre du spectacle du 25e anniversaire du Congrès mondial acadien.
Décédé le 24 février 2015 à l’âge de 62 ans, «Marc Chouinard a laissé un vide immense dans le milieu culturel en Acadie. L’engagement et la rigueur avec laquelle il défendait les causes, culturelles, politiques et sociales chères à notre nation témoignent de sa grande humanité», a vanté la SNA.
M. Chouinard a été fait membre de l’Ordre du Canada en 2011 pour sa contribution à l’épanouissement de la musique, des arts et de la culture acadienne, de même que pour la promotion de la francophonie.
Il a contribué à une multitude de projets de nature artistiques tant au Canada qu’en Europe, dont l’Orchestre Symphonique de Montréal, les East Coast Music Awards, les Sommets de la Francophonie. Marc Chouinard a également été coprésident du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.
Membre fondateur de la Fondation Nationale de l’Acadie, un fonds d’aide aux arts et à la culture porte aujourd’hui son nom, soit le Fonds Marc-Chouinard.
Il a également été l’un des architectes de la candidature du Congrès mondial acadien 2019.
La présidente de la Société Nationale de l’Acadie, Louise Imbeault, applaudit la contribution de M. Chouinard envers l’Acadie.
«Chaque peuple possède ses icônes, ses personnalités inspirantes qui par leur passion, leurs talents et leur engagement suscitent l’admiration de tous et de toutes, et laissent pour toujours une empreinte indélébile dans l’histoire d’une société. C’est avec fierté que nous remettons à Marc Chouinard la plus haute distinction de l’Acadie.»
La Médaille Léger-Comeau est une distinction remise annuellement depuis 1985 à des personnes et organisations qui ont fait des contributions remarquables à l’Acadie, dont Antonine Maillet (1987), Martin J. Légère (1992) et le Village historique acadien (2018). ■