Les familles oubliées reviennent sur des terres ancestrales
Aurel D’Amour Schofield Chef de projet Franco Doc II Association des facultés de médecine du Canada
Les premières seigneuries de la vallée de la rivière St Jean (1684-1704), sous le régime Louis XIV, appartenaient par les frères D’Amours, fils de Mathieu D’Amours qui lui était membre du conseil souverain de Frontenac.
Mathieu (fils), région de Gagetown, Bernard, région de Quispamsis, et René, région de Médotec, possédaient chacun une seigneurie.
Louis, lui, était propriétaire de deux seigneuries, une dans la région de Jemseg et l’autre de Fredericton, toutes situées le long de la rivière St-Jean, de St-Jean à Grand-Sault.
Ces terres furent abandonnées vers 1704 à cause de multiples raisons: le fort Jemseg fut abandonné; une l’instabilité politique due au déclenchement d’une nouvelle guerre entre la France et l’Angleterre; une inondation printanière majeure qui avait détruit maisons, granges, animaux... Tous des raisons compréhensibles pour quitter ces terres fertiles mais peu habitables.
Le congrès mondial acadien (CMA) stimulent des sentiments de fierté et d’appartenance. Donc les decendants des familles D’Amour(s) du Canada et des États Unis ont décidées de revenir et de passer quelques heures sur leurs terres ancêtrales, afin de célébrer le passage de leur ancêtres devant les vestiges de la maison française, sur l’île de Gagetown qui possiblement à été contruite par le Sieur de Soulanges et Marçon et ensuite vendue à Louis D’Amours de Chauffour.
Ils ont aussi rendu hommage au peuples des premières nations, les malécites, amis avec les D’Amours et aux loyalistes qui ont suivis.
Une célébration des ancêtres et un geste de réconciliation. Merci au CMA pour avoir fait renaître des sentiments d’appartenance chez nos familles acadiennes, et ce, peu importe ou elles sont. ■