CHRONIQUE SANTÉ: LE COMBAT CONTRE LES MARINGOUINS
Avis à tous les phobiques des moustiques, puces, mouches ou araignées. Cette chronique est faite pour vous. Aussitôt lue, vous vous sentirez aussi brave qu’un Indiana Jones dans la nature canadienne. Blague à part, les conseils qui suivent sont très sérieux. L’Acadie Nouvelle vous rappelle en effet que les risques d’infection et de maladie causés par les piqûres d’insectes sont nombreux. Tant au pays qu’à l’étranger.
Pour commencer, sachez qu’en matière de protection contre les insectes, l’habit fait l’aventurier. Lors d’une sortie en milieu sauvage, portez donc toujours des pantalons et des chemises à manches longues avec des chaussures fermées. Un chapeau d’Indiana Jones ou un autre couvre-chef est également recommandé. Si vous jugez cela insuffisant, vous pourrez atteindre le niveau de sécurité maximal en vous procurant des vêtements traités à la perméthrine, un insecticide qui éloigne les moustiques.
Autre option, vous imaginer en aventurier… mais tranquillement assis sur votre canapé en regardant un film d’action. Sauf que c’est raté! Car même à l’intérieur d’une habitation, vous ne serez pas complètement à l’abri du danger. Ces bébêtes s’infiltrent partout «tabarnouche»! Ainsi, veillez à ce que les pièces de votre intérieur, en particulier les chambres, soient complètement fermées ou bien protégées par une moustiquaire. Et réparez ou remplacez celles qui sont usées ou endommagées.
En résumé, inspectez méticuleusement toutes les ouvertures permettant à ces satanés maringouins de pénétrer chez vous.
À ce stade de la chronique, on ne peut continuer nos mises en garde sans vous parler de l’animal le plus dangereux du Canada. C’est un insecte justement. L’ours et le loup peuvent souffler… Si vous n’avez pas trouvé de qui il s’agit, on vous donne un petit indice.
La terreur canadienne recherchée est petite, vicieuse, et adore se nicher dans les hautes herbes. Toujours pas? Allez, il s’agit de la tique bien évidemment. Leurs piqûres peuvent transmettre différentes pathologies aux êtres humains, notamment la maladie de Lyme. Le meilleur moyen de s’en protéger reste encore d’éviter de croiser leur route.
S’il est trop tard, notez que le retrait des tiques dans un délai de 24 à 36 heures après la piqûre prévient l’infection. Dans l’hypothèse où vous n’arrivez pas à vous débarrasser de cet acarien enfoncée trop profondément dans la peau, rendezvous chez un fournisseur de soins dès que possible.
Idem si vous présentez des symptômes de la maladie de Lyme (éruption cutanée, fièvre, frissons, maux de tête, fatigue, etc.) à la suite d’une sortie en forêt.
La menace n’est pas à prendre à la légère, puisqu’au N.-B., six des quinze comtés (York, Charlotte, Kings, Saint-Jean, Westmorland et Albert) ont été déclarés à risque pour les tiques en 2018.
Par ailleurs, pour les plus baroudeurs d’entre vous qui souhaitent aller visiter des contrées inconnues, voici une consigne essentielle. Consultez toujours un professionnel de santé au moins six semaines avant votre départ. Il pourrait vous recommander des vaccins ou des médicaments (contre le paludisme par exemple) en fonction de votre destination et des activités prévues.
Enfin, plus surprenant, les parents doivent aussi surveiller la nourriture de leurs bébés. L’entreprise Kraft Heinz Canada vient en effet de procéder au rappel des pots d’un ragoût de dinde pour nourrisson de huit mois et plus à cause de la présence d’insectes à l’intérieur. Croyeznous sur parole quand on vous dit que les bébêtes s’infiltrent vraiment partout!