Des pistes de solution
Malgré les bons coups, les défis financiers sont pris au sérieux. L’équipe du Festival acadien et le conseil d’administration entendent bientôt faire le bilan afin de mettre sur pied un plan d’attaque.
Depuis 2010, le Festival acadien a connu quelques déficits. En 2012, il s’élevait à plus de 100 000$. Avec le temps, de nombreuses initiatives ont permis de le réduire à néant, mais au cours des dernières années, le contexte a changé. Le nombre d’activités proposées dans la Péninsule acadienne et ailleurs, dont dans la région de Moncton, a explosé.
Certains s’en tirent bien, d’autres un peu moins.
«On veut parler avec d’autres organisateurs de festivals. On n’est pas les seuls à avoir connu des défis. On aimerait savoir comment ils ont fait pour se relever et pour trouver des pistes de solutions. On est une nouvelle équipe, mais on veut rencontrer nos prédécesseurs qui ont vécu des situations semblables.»
L’équipe du festival pourrait se pencher sur la durée du festival, qui anime la Ville de Caraquet durant les deux premières semaines d’août.
«Ça ne veut pas dire que le festival comme tel sera moins long,
mais il pourrait y avoir plus de collaborations avec d’autres pour bonifier l’offre et s’assurer que ce soit viable financièrement. Par exemple, il pourrait avoir des partenaires pour organiser des activités à saveur maritime. Les touristes veulent souvent en savoir plus à ce sujet. Il y a quelque chose à développer autour de l’aspect nautique.»
Le Festival acadien aimerait mettre sur pied une table ronde, en collaboration avec l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne, pour voir s’il y aurait un moyen de s’entraider entre festivals.
«On veut s’asseoir avec d’autres gens du Grand Caraquet pour voir si on peut s’entraider. Tous les festivals comptent sur des ressources qui travaillent fort pour organiser tout ça. Est-ce qu’il y a moyen de collaborer? Ç’a été fait un peu avec Acadie Love dans le sens qu’il y a eu une soirée organisée en collaboration avec les gens du Festival acadien.»
Des sessions de consultation publique sont aussi envisagées et une loterie pourrait être mise sur pied afin de générer de nouveaux revenus.
«Des gens ont parlé d’une chasse à l’as, mais c’est lourd à porter à long terme pour nos ressources humaines, alors on songe à une loterie avec des plus gros prix qui serait tenue sur une plus longue période.» - DC