Caraquet fait une demande d’emprunt de 3,6 millions $ pour un nouvel amphithéâtre
La Ville de Caraquet franchit un pas de plus vers la réalisation de son Centre régional des générations. Ses élus viennent de confier à la municipalité l’autorisation de procéder à un emprunt de 3,6 millions $, remboursable sur une période de 30 ans, à la province.
«Ça laisse entendre aux gouvernements (de Fredericton et d’Ottawa) que nous sommes prêts», a indiqué le maire Kevin Haché, lundi, en réunion extraordinaire.
Ce complexe multifonctionnel doit comprendre notamment un nouvel aréna afin de remplacer le Colisée Léopold-Foulem, en fin de vie. Une piste intérieure de marche/course, un centre plein air, diverses salles multifonctionnelles, une cuisine, une salle d’activités pour enfants et plusieurs autres espaces communautaires sont aussi inclus dans ce projet d’une valeur de 15 millions $.
Il doit être construit à l’arrière de la piste d’athlétisme, sur le plateau qui abrite actuellement le centre plein air et l’édifice DonatCormier, principalement utilisé par les groupes scouts de la communauté.
La campagne de financement, lancée en octobre 2018, va bon train, avec des promesses de dons de 1,9 million $ sur un objectif de 2 millions $. Les communautés avoisinantes - Bas-Caraquet, Bertrand, GrandeAnse, Maisonnette, Saint-Léolin et Paquetville - ont également accepté de contribuer en partie dans les autres 2 millions $ requis pour convaincre l’injection de fonds publics du fédéral et du provincial.
La Ville de Caraquet se permet au besoin de ne pas utiliser la totalité des 3,6 millions $ demandés à la Commission des emprunts de capitaux par les municipalités.
«Nous avons le terrain, nous avons la campagne de financement et nous avons les plans. Il ne manque plus que deux partenaires», a ajouté le maire.
Une autorisation d’emprunt est une prérogative pour des projets d’une telle envergure. C’est aussi un message clair envoyé autant à Fredericton qu’à Ottawa que Caraquet est prête à passer à la prochaine étape. On vise toujours un début de travaux du Centre régional des générations en 2020.
Le maire affirme qu’il est important de montrer à toute la classe politique que sa ville a fait sa part pour réaliser cette infrastructure majeure, peu importe le fait que des élections fédérales s’en viennent en octobre. ■