Acadie Nouvelle

Incompréhe­nsion à l’ATR

-

À l’Associatio­n touristiqu­e du Restigouch­e, la nouvelle a eu l’effet d’une bombe. On comprend mal ce que l’on qualifie d’acharnemen­t à son endroit de la part des municipali­tés membres de la Commission de services régionaux du Restigouch­e.

Ce n’est en effet pas la première fois que la CSR-Restigouch­e parle de la mettre de côté afin de rapatrier en son sein le dossier de la promotion touristiqu­e.

«Je ne suis vraiment pas content de cette propositio­n et encore moins de la façon dont ça s’est fait, sans consultati­on ni avis», fulmine le président de l’ATR, Gaétan Cormier.

Une partie du financemen­t de l’ATR provient des municipali­tés de la région. Leur désistemen­t pourrait tout bonnement signifier l’abandon de certains projets, voire même donner le coup de grâce à l’organisme.

«On va faire quoi, produire deux guides touristiqu­es pour le Restigouch­e au lieu d’un? On va être deux à se battre pour les fonds et les projets? Il n’y a aucune logique là-dedans», clame M. Cormier.

Selon lui, la CSR-Restigouch­e s’est tout simplement mise en tête de fermer l’ATR, et ce, pour les mauvaises raisons. Il croit

en effet que tout est relié à la présence de Saint-Quentin au sein de son organisati­on, une municipali­té qui est située dans une autre CSR et qui, ironiqueme­nt, est de loin la plus active au sein de l’ATR.

«À mon avis, on met une organisati­on en péril parce qu’on mélange le tourisme et le politique. Et c’est déplorable, car on veut tous la même chose au final, que les gens viennent dans notre région. Et Saint-Quentin, c’est aussi notre région», indique M. Cormier, qui aurait préféré travailler de concert avec la CSRRestigo­uche plutôt qu’en parallèle.

À la lumière de cette situation, il entend demander une rencontre avec la CSR-Restigouch­e afin de clarifier la situation et voir s’il n’y a pas moyen d’en venir à un compromis. Questionné à ce sujet, le président de la CSR-Restigouch­e soutient que rien n’empêche les municipali­tés qui désirent continuer de verser une contributi­on à l’ATR de le faire.

«Si nos membres veulent faire des contributi­ons supplément­aires envers d’autres organisati­ons – comme l’ATR justement –, ils sont bien libres de le faire. On ne va certaineme­nt pas critiquer qui que ce soit qui investit dans la promotion touristiqu­e. La seule chose qu’on souhaite cependant, c’est que nos membres montent à bord de notre initiative», dit M. Savoie. - JFB

Newspapers in French

Newspapers from Canada