Acadie Nouvelle

Université de l’Ontario français: Mélanie Joly présente un protocole d’entente

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La ministre fédérale de la Francophon­ie, Mélanie Joly, a présenté un protocole d’entente (PE) qui jette les bases d’une collaborat­ion entre le gouverneme­nt de l’Ontario et le gouverneme­nt du Canada pour financer les coûts du projet d’Université de l’Ontario français (UOF). Le document, obtenu par La Presse canadienne, note que le fédéral n’a pas encore reçu de «propositio­n officielle approuvée par l’Ontario» pour la mise en oeuvre de l’UOF, mais que les négociatio­ns sur le financemen­t seront entamées une fois qu’elle aura été reçue.

«Étant donnée l’importance que la province de l’Ontario accorde maintenant à ce projet, j’espère que vous signerez rapidement ce PE afin que nos gouverneme­nts respectifs puissent passer aux prochaines étapes de ce projet significat­if pour les Franco-Ontariens et leur avenir», écrit la ministre Joly dans une lettre en date du lundi, 2 septembre, envoyée en complément au protocole d’entente.

Cette missive fait suite à une lettre du ministre de la Formation et des Collèges et Université­s de l’Ontario, Ross Romano, qui exprimait ses inquiétude­s de ne pas avoir d’engagement ferme de financemen­t de la part du gouverneme­nt du Canada. La ministre Joly et la ministre des Affaires francophon­es de l’Ontario, Caroline Mulroney, ont eu il y a un mois une première conversati­on sur le financemen­t du projet de l’Université de l’Ontario français. Le ministre Romano a participé à cet échange téléphoniq­ue.

La semaine dernière, un adjoint de la ministre Mulroney a confirmé que des discussion­s sur un financemen­t conjoint des deux gouverneme­nts étaient en cours depuis deux semaines. - La Presse canadienne La coordonnat­rice de l’hôpital a dû intervenir, mais le patient a refusé de s’excuser et a demandé à être servi par d’autres employés qui ne sont pas d’origine arabe, ce qui lui a été refusé. Lorsque le patient a été contacté par une enquêtrice de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour obtenir sa version des faits, il a réitéré ses propos et a menacé de s’en prendre physiqueme­nt au plaignant.

Durant l’audience, le patient a tenté de se justifier par le fait qu’il était sous l’effet de la morphine, mais la juge a conclu que la colère ou l’intoxicati­on ne peuvent servir d’excuse valable au fait de tenir des propos discrimina­toires.

Le plaignant a témoigné avoir trouvé difficile de travailler dans les semaines suivant les faits. Il a été affecté au point d’avoir des problèmes de sommeil et de ne plus sortir seul de l’hôpital.

Le jugement souligne qu’une société ne peut pas accueillir des personnes venant d’autres pays et pratiquant une religion différente de celle de la majorité, et permettre qu’on leur reproche leurs origines ou leur confession religieuse, qu’on leur refuse un emploi ou l’accès à certains emplois. On ne peut pas permettre non plus à des gens de refuser d’être servis par ces personnes venues d’ailleurs.

Le Tribunal accorde donc au plaignant 7500$ en dommages moraux et 2000$ en dommages punitifs à cause de l’attitude cavalière du patient et du fait qu’il considérai­t encore ses propos justifiés. La Presse canadienne Un homme de 31 ans a été arrêté en fin de nuit, mardi, dans la région des Bois-Francs, au Québec, pour avoir été le conducteur présumé d’un véhicule qui avait été impliqué quelques heures plus tôt dans un délit de fuite ayant causé la mort d’une jeune femme de 24 ans.

Vers 23h30, lundi, des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont été informés qu’un véhicule venait de quitter la chaussée sur le Rang 4 à Saint-Samuelde-Horton, à l’ouest de Victoriavi­lle.

À leur arrivée, les agents ont trouvé la jeune femme au sol, après avoir été éjectée de son siège de passagère du véhicule qui avait fait au moins un tonneau. Son décès a été constaté peu après.

Il n’y avait personne derrière le volant. L’enquête policière a permis de localiser le suspect vers 4h30 à Sainte-Eulalie, à quelques kilomètres au nord-ouest du lieu de l’accident. Les agents l’ont fait transporte­r à l’hôpital car il était blessé. Peu avant 9h mardi, il était toujours en centre hospitalie­r. Les policiers devraient en savoir plus long sur son rôle dans l’accident un peu plus tard; on décidera alors s’il comparaîtr­a au tribunal pour être mis en accusation. - La Presse canadienne

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