Hassan Guillet affirme que le Parti libéral était au courant de ses publications
Hassan Guillet (photo) affirme que le Parti libéral du Canada était au courant de ses propos controversés dans les médias sociaux bien avant qu’il obtienne l’investiture dans la circonscription montréalaise de SaintLéonard–Saint-Michel en vue des élections d’octobre.
Le candidat récemment destitué a déclaré aux journalistes, mercredi, qu’il avait rencontré des représentants du parti le 8 août pour discuter de ses anciennes publications. Il a affirmé que les libéraux étaient convaincus qu’il n’était ni raciste ni antisémite. Mais le parti a tout de même révoqué la candidature de M. Guillet, à la fin du mois d’août, après avoir été informé par le B’nai Brith d’anciennes déclarations qui critiquaient Israël et les politiques étrangères des ÉtatsUnis au Proche-Orient.
M. Guillet a expliqué que les libéraux et lui-même avaient déjà discuté d’un plan d’action pour établir des contacts avec la communauté juive. Selon lui, ce plan d’action devait être mis en branle le jour même de son limogeage. Hassan Guillet a rappelé que ses publications dans les médias sociaux étaient publiques et que les libéraux savaient ou auraient dû savoir qu’elles existaient lorsque sa candidature a été soumise à l’examen du parti en 2017.
«Une fois que j’ai gagné l’investiture contre toute attente, on a sorti à la dernière minute des choses connues depuis plus de deux ans pour salir ma réputation et renverser les résultats démocratiques de l’investiture et imposer un candidat non élu», a-t-il affirmé mercredi.
L’ancien imam, qui s’était fait remarquer pour son discours aux funérailles des victimes de l’attentat à la mosquée de Québec, en 2017, veut demeurer candidat libéral dans SaintLéonard–Saint-Michel. Il n’a toutefois pas exclu la possibilité de se porter candidat pour un autre parti ou en tant qu’indépendant si les libéraux continuaient de lui tourner le dos. - La Presse canadienne