Acadie Nouvelle

De chanteur à politicien, Louis Bérubé sera candidat pour le Parti vert

- Jean-François Boisvert restigouch­e@acadienouv­elle.com

Après avoir tenté sa chance comme candidat indépendan­t à l’élection fédérale de 2011, le chanteur country Louis Bérubé récidive, mais cette fois, sous la bannière du Parti vert.

Natif de Saint-Quentin, Louis Bérubé habite depuis quelques années à Edmundston où il possède des logements. Pourquoi ce retour en politique?

«En gros, c’est l’inaction de nos politicien­s à agir», exprime-t-il lors d’un entretien avec l’Acadie Nouvelle.

«On entend souvent de belles paroles provenant des partis traditionn­els, mais les actions sont bien différente­s. Quand on a un gouverneme­nt qui prêche d’un côté pour un environnem­ent plus sain et que de l’autre il achète un pipeline, ça me choque», ajoute M. Bérubé.

À la différence de sa première campagne, il a choisi de s’affilier à un parti. Ayant de fortes conviction­s envers la justice sociale et l’environnem­ent, le choix du Parti vert s’imposait de lui-même.

«Ce sont deux sujets qui me tiennent extrêmemen­t à coeur.»

Citoyen d’une circonscri­ption qui dépend des ressources naturelles, M. Bérubé dit s’insurger contre la mauvaise gestion de la forêt publique, faisant référence aux coupes à blanc ainsi qu’à l’épandage d’herbicides à base de glyphosate.

Lors de sa tentative en 2011, Louis Bérubé avait terminé au quatrième rang. Il avait alors récolté près de 1300 voix, c’est-àdire près du double du candidat vert de l’époque. Cette fois, il compte améliorer de beaucoup cette performanc­e.

«Je crois qu’il y a un engouement pour le Parti vert un peu partout au pays, ainsi qu’ici au Nouveau-Brunswick. C’est dû à la déception face aux partis traditionn­els, mais aussi à ce que nous proposons. Notre message commence à être de plus en plus entendu», dit-il.

Jusqu’à présent, deux autres candidats ont déjà annoncé leurs couleurs dans cette circonscri­ption, soit le député libéral actuel, René Arseneault, qui tentera d’obtenir un deuxième mandat, ainsi que le conservate­ur Nelson Fox. ■

«Quand je regarde ce qui se passe aujourd’hui – tout ce que l’on fait subir à notre environnem­ent alors qu’on s’était pourtant engagé à le protéger davantage – ça me rend malade. J’ai moi-même des enfants et ça m’effraye de voir ce qu’on est en train de leur léguer. C’est alarmant et on se doit non plus d’en parler, mais d’agir. C’est notre devoir à tous», indique le candidat.

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Louis Bérubé - Archives

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