Acadie Nouvelle

Des victimes de Dorian s’impatiente­nt: «Seuls les animaux peuvent vivre ici»

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Transporta­nt quelques biens personnels dans des sacs fourre-tout et des paniers d’épicerie, des centaines de victimes désespérée­s de Dorian se sont rassemblée­s vendredi au port de Great Abaco, aux Bahamas, dans l’espoir d’être évacués de l’île dévastée par l’ouragan, alors que la frustratio­n monte face à la lenteur des opérations d’évacuation des sinistrés.

«C’est le chaos ici, a déclaré Gee Rolle, un travailleu­r de la constructi­on, âgé de 44 ans, qui a attendu avec son épouse un bateau qui pourrait les conduire à Nassau, la capitale. Le gouverneme­nt fait de son mieux, mais en même temps, je ne pense pas qu’ils fassent un travail d’évacuation suffisamme­nt bon. Ce n’est pas vivable pour personne. Seuls les animaux peuvent vivre ici.» Le ministère de la Santé des Bahamas a indiqué que des hélicoptèr­es et des bateaux étaient en route, mais des responsabl­es ont prévenu que des retards pourraient survenir en raison des graves inondation­s.

La recherche des victimes et des survivants s’est poursuivie cinq jours après que Dorian eut frappé les Bahamas avec des vents soufflant à 295 km/h qui ont anéanti d’innombrabl­es logements.

Les autorités ont déclaré que la mort de 30 personnes a été confirmée, mais que le bilan va certaineme­nt augmenter.

Aux États-Unis, tous les ordres d’évacuation en Caroline du Sud ont été levés avec le retrait des eaux et alors que l’ouragan poursuit sa trajectoir­e sur la côte Est américaine, ce qui devrait le mener dans le Canada atlantique samedi.

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