Estimations conservatrices
Des estimations très conservatrices de 300 à 500 marcheurs attendus à Bathurst et à Pokemouche pourraient être largement dépassées.
«Il risque d’y avoir du monde...», concède Samuel Daigle, conférencier mieux-être et l’un des instigateurs du rendez-vous à Bathurst.
Au moins six écoles de la région Chaleur fermeront leurs portes et enverront leurs élèves au stationnement de l’édifice municipal de Bathurst pour le coup d’envoi, prévu à midi. Plusieurs entreprises ont aussi fait savoir qu’elles permettront à leurs employés d’accompagner la masse.
«On a une belle réponse. Pourtant, ça ne fait qu’une semaine qu’on travaille là-dessus. On s’est pris en retard et on sent déjà que ce sera plus gros qu’on pensait initialement», indique M. Daigle.
Marie Leclerc, directrice générale d’Imaginons la Péninsule acadienne autrement, s’attend également à une foule de 300 à 500 participants à l’école La Rivière de Pokemouche, à 16h30. Mais elle confesse ce nombre pourrait largement être dépassé à la suite de toutes les confirmations qu’elle recueille depuis quelques jours.
Un autobus amènera des étudiants de l’Université de Moncton, campus de Shippagan, sur les lieux. Les polyvalentes de Shippagan et de Tracadie ont aussi pris des dispositions afin de permettre au plus grand nombre d’élèves possibles de se rendre sur place. Des entreprises ont incité leurs employés de faire leur part.
«On sent un grand engouement et on attend une belle réponse. C’est important que les jeunes soient là. On a contacté les écoles afin de trouver la meilleure formule pour faire participer les élèves. On veut faire entendre notre voix et demander à nos gouvernements d’agir maintenant. On ne veut pas des actions dans trois ans, on les veut tout de suite», argumente-t-elle.