La cuisine sur roues s’arrête à Dieppe
Le festival Frichti - de l’allemand frühstück, déjeuner - animera le centre-ville de Dieppe vendredi et samedi.
Les amateurs de la cuisine de rue auront l’embarras du choix. Les camions-restos de la région s’arrêteront tous à la place 1604.
On y proposera de la musique, des clowns et un tournoi de washers, mais l’attraction principale sera les neuf camions-restos prêts à servir des milliers de personnes.
Le propriétaire du Shangrilla, l’un des food trucks qui seront au rendez-vous, affirme qu’il vaut mieux arriver tôt pour se mettre en ligne: il y aura du monde.
«C’est dans le centre-ville, on attend beaucoup de monde. C’est de plus en plus achalandé à chaque année.»
Lee El-Hage estime que l’emplacement est parfait pour ce genre de festival puisque les camions attirent la clientèle des commerces et des bureaux environnants.
«La cuisine sur roues, ça a un rythme rapide, on rencontre des gens, on va à différents événements, c’est toujours plus intéressant. On n’en a jamais trop», dit-il.
M. El-Hage croit que les camions-restos propose une ambiance qu’on ne retrouve pas toujours dans les restaurants.
«Beaucoup de gens aiment mieux l’atmosphère de la cuisine sur roues. On se promène et les gens nous suivent un peu partout en ville.»
Lee El-Hage participe au festival Frichti sa première présentation en 2017. Mais son entrée dans cette industrie date de bien plus longtemps.
L’immigrant libanais se souvient qu’à ses débuts, en 1995, il avait emprunté 600$ à sa mère pour acheter deux grill.
«Le restaurant et la cantine au marché, c’est venu après, le food truck est venu en premier. J’ai lancé ça comme un passe-temps pour travailler les fins de semaine, pour payer mes droits de scolarité», relate-t-il.
Voilà près de 25 ans qu’il roule sa bosse à vendre ses donairs au boeuf et des wraps au poulet concocté avec du pain fait maison.
«J’aurais jamais cru que ça irait loin, mais c’est devenu mon emploi à temps plein, mon gagne-pain.»
L’organisateur du Festival Frichti, Michel Bertin, explique que l’événement sert à recueillir des fonds pour les activités philanthropiques du club Rotary.
L’entrée au festival est libre et des bénévoles seront sur place pour recueillir des dons.
Tout comme Lee El-Hage, M. Bertin affirme que la participation au festival prend de l’ampleur chaque année.
«Cette année, on pourrait accueillir de 7000 à 8000 personnes.» - AB