Neige usée: projet-pilote vert à Edmundston
Le Réseau CCNB-INNOV du Collège communautaire du NouveauBrunswick, la Ville d’Edmundston et le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux du NouveauBrunswick ont annoncé mercredi la mise en place de deux projets de gestion écoresponsable des neiges usées.
Ces projets sont financés en grande partie par le Fonds en fiducie pour l’environnement.
De passage à Edmundston mercredi, le ministre Jeff Carr a indiqué qu’un premier montant de 48 000$ sera accordé au réseau CCNB-INNOV afin que celui-ci mène une campagne sensibilisation portant sur les dépotoirs à neiges usées.
Le réseau entend promouvoir les bonnes pratiques quant au stockage et à l’élimination des neiges usées.
«Il s’agit maintenant de déterminer ce que l’on va implanter afin de remédier à la problématique du traitement des eaux usées de la fonte des neiges», a expliqué François Boutot, le directeur du CCNB Campus d’Edmundston.
Le second projet, qui bénéficiera d’un financement à hauteur de 18 000$, verra la mise en place à Edmundston d’un projet pilote permettant l’implantation de pratiques pour mieux traiter les neiges usées et réduire les impacts possibles sur l’environnement.
«Il s’agit d’une approche écoresponsable et naturelle de la gestion des eaux usées qui contiennent différentes sortes de contaminants. De toute évidence, laisser les neiges fondre dans la nature sans aucun traitement des contaminants n’est pas un geste responsable», a affirmé Cyrille Simard, maire d’Edmundston.
Les neiges usées ne sont pas la source de pollution qui se retrouve nécessairement le plus souvent au banc des accusés.
Celles-ci contiennent néanmoins une bonne quantité de polluants provenant des automobiles comme l’essence et les huiles et beaucoup de sels, de sables et de graviers provenant de l’épandage d’abrasifs durant l’hiver.
L’utilisation de plantes, de champignons et de balles de foin est l’une des méthodes utilisées afin de filtrer l’eau et les sols et de les épurer.
«C’est une problématique environnementale émergente, il faut des techniques pour réhabiliter les sols», soutient le chercheur en environnement Dodick Gasser. - SL ■