Acadie Nouvelle

À nos actes et conséquenc­es

- Linda Poirier Anse-Bleue

Le vendredi 11 octobre, trois articles paraissaie­nt dans notre journal Acadie Nouvelle concernant l’accès à l’avortement en clinique privée. Aujourd’hui si les gouverneme­nts disent non aux cliniques privées c’est que les statistiqu­es leur parlent. Un jour ils auront à répondre de ces lois qu’ils ont établies. Alors que le manque flagrant de maind’oeuvre et de ressources humaines (écoliers, universita­ires, etc.) se fait grandement ressentir, on se doit d’accueillir des gens de toutes les couleurs. Des gens qui sont heureux de venir vivre dans notre beau pays en plus d’y amener leurs familles. Eux, ils regardent le verre à moitié plein et toutes nos richesses. Avons-nous d’autres choix que de les accueillir?

J’avouerai que j’admire le courage de ces trois ministres qui ont osé prendre part à une manifestat­ion pro-vie. On pourra toujours blâmer notre premier ministre Blaine Higgs de ne pas être en mesure de comprendre et d’appuyer notre langue française et nos valeurs. Mais je crois que ce n’est pas lui et les siens qui détruiront notre culture à même ses racines. On est bien partis pour le faire par nous-mêmes. Ces articles nous parlent de 3000 clientes à cette seule clinique privée d’avortement qui ont eu recours à ce service. Ne serait-ce pas là tous ces vaillants travailleu­rs, dans toute la richesse de cette main-d’oeuvre diversifié­e que la société d’aujourd’hui réclame à grands cris? On a besoin de tout ce monde! Puis, j’espère que vous aurez une bonne explicatio­n pour me dire pourquoi mes taxes devront couvrir ces frais à coups de 70 000$ à 85 000$ par vie humaine. Ces êtres créés à l’image de Dieu ne valent-ils pas plus que tous les arbres, toutes les baleines et tous ces êtres vivants de la terre? C’est le plus terrible des génocides et puis-je encore me permettre de m’en laver les mains? Nous avons à faire une sérieuse prise de conscience sur ce qui se passe dans la société. Si nous unissions nos efforts pour parler à nos jeunes du respect de son corps, du corps de l’autre et du respect de la vie, nous n’en serions pas là. Et si on osait remettre l’abstinence sexuelle au coeur de nos valeurs. Elle n’a jamais tué personne, bien au contraire. Ils pourraient s’en trouver grandis, heureux et sans remords et avoir un jour par amour, le désir de transmettr­e la vie. Une parole retenue à une neuvaine de Sainte-Anne, «Enlevons donc nos oeillères pour regarder et ressentir dans nos tripes la misère du monde. La vie vaut la peine d’être bien vécue. Aujourd’hui, tendons la main pour l’amour de la vie.»

Newspapers in French

Newspapers from Canada