Acadie Nouvelle

Paul Byron peine à retrouver son rythme

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La mine basse de l’attaquant Paul Byron tranchait avec l’ambiance détendue qui régnait dans le vestiaire du Canadien de Montréal, vendredi, au lendemain de l’éclatante victoire de 4-0 contre le Wild du Minnesota. Byron peine à trouver son rythme cette saison, comme en témoignent sa maigre passe et son différenti­el de moins-1 en sept matchs jusqu’ici cette saison. Les nombreuses blessures qui l’ont affligé depuis le printemps dernier semblent l’avoir ralenti.

Après tout, il n’a pas terminé la saison dernière en raison d’une blessure à un poignet. Il a aussi été blessé à l’avantbras, a raté 14 matchs en raison d’une blessure au bas du corps et il a souffert d’une blessure au haut du corps (il a été mis K.-O. par le dur à cuire des Panthers de la Floride MacKenzie Weegar). Puis il a, de nouveau, été blessé au haut du corps pendant le calendrier préparatoi­re. Le hockeyeur d’Ottawa assure cependant que tout ça est derrière lui. «Je n’ai plus de blessure, je suis à 100%. Ça n’a aucun rapport, a-t-il rétorqué à un journalist­e qui le questionna­it à ce sujet.

«Je suis un des joueurs les plus rapides de la LNH, alors je dois trouver une façon de retrouver ma vitesse et d’avoir un impact dans un match», a ajouté le Franco-Ontarien à la barbe hirsute.

Mais les obstacles sont nombreux sur sa route. D’ailleurs, depuis le début de la saison, son temps de glace stagne entre 12 et 13 minutes par match. Sans compter qu’il a passé du temps au sein du quatrième trio; pas exactement la place idéale pour retrouver son erre d’aller. Sauf qu’en bon soldat, Byron accepte la décision de l’entraîneur-chef Claude Julien. «Si tu veux plus de temps de glace, tu dois en faire quelque chose. Les années passées, je jouais avec n’importe qui, n’importe quand, et n’importe comment, et à chaque présence je donnais tout ce que j’avais. C’est l’attitude que je dois retrouver. Maintenant, il faut que j’y aille une présence à la fois, en patinant et en créant des choses sur la patinoire. Et c’est comme ça que mon temps de jeu va revenir.» Pour sa part, Julien n’a pas voulu jeter la pierre au petit attaquant de cinq pieds, neuf pouces.

«C’est normal, avec tout ce qui s’est passé l’an dernier – il n’a pas fini la saison –, et il a manqué le camp d’entraîneme­nt, a d’abord rappelé le pilote du CH. C’est donc sûr qu’il allait connaître un départ un peu plus lent qu’anticipé, mais je constate que tranquille­ment ça s’en vient. C’est positif. Mais Paul a toujours été très dur envers lui-même; c’est son genre.» – La Presse canadienne

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