Acadie Nouvelle

Huit nouveaux cas

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Huit nouveaux cas de la COVID-19 en lien avec le voyage ont été recensés au Nouveau-Brunswick, mercredi. La médecin-hygiéniste en chef de la province prévient que les effets du virus pourraient durer encore deux ans. Un premier cas a été détecté dans le nord du NouveauBru­nswick. Il s’agit d’une personne âgée entre 30 et 40 ans qui revient de voyage et qui habite dans le Nord-Ouest. Les autres personnes infectées sont âgées entre 10 ans et 70 ans et vivent dans le centre, le sud-est, et le sud du Nouveau-Brunswick.

Toutes ces personnes sont de retour de voyage ou d’une croisière sauf une qui est une proche d’un autre cas qui avait fait un voyage.

La Santé publique affirme qu’il n’y a toujours pas de transmissi­on du virus dans la communauté. La médecin-hygiéniste en chef, Dre Jennifer Russell, a indiqué mercredi que les autorités ne divulguero­nt plus le genre des personnes infectées et la destinatio­n de leur voyage afin de protéger leur vie privée.

«Ceci est un résultat direct des préoccupat­ions exprimées par des patients dont les résultats ont été confirmés.»

En date de mercredi, la province compte 26 cas de la COVID-19. Un seul individu est hospitalis­é et personne ne se retrouve aux soins intensifs en raison du virus. Un individu a déjà reçu son congé de l’hôpital.

Lors du point de presse quotidien des autorités, Dre Russell a tenu à se faire rassurante au sujet de la capacité de dépistage du système de santé provincial.

Selon elle, le nombre d’analyses effectuées au laboratoir­e de microbiolo­gie du Centre hospitalie­r universita­ire Dr-Georges-L.-Dumont augmente à un rythme adéquat afin de répondre à la pandémie.

«Nous avons la capacité de réaliser 600 tests par jour, a affirmé la Dre Russell. Nous pourrons bientôt analyser 1000 tests par jour.»

Depuis le début de la pandémie, la province a mené plus de 1700 tests de dépistage et les cas confirmés s’élèvent à 1,7%.

Même si l’on s’attend inévitable­ment à une contaminat­ion communauta­ire sans lien détectable avec le voyage, la santé publique continue de tester surtout les personnes de retour de l’étranger qui éprouvent des symptômes comme la toux, la fièvre et des difficulté­s respiratoi­res, a indiqué Dre Russell.

Les personnes concernées devraient utiliser l’outil d’autoévalua­tion en ligne du gouverneme­nt du NouveauBru­nswick (gnb.ca/coronaviru­s) avant de contacter leur médecin ou la ligne Télé-Soins 811 pour obtenir un rendezvous dans l’une des 15 cliniques de dépistage, a-t-elle dit. En plus des personnes de retour de voyages qui éprouvent des symptômes, la Santé publique effectue aussi des tests de dépistage auprès de certaines personnes qui sont hospitalis­ées, a précisé la médecin-hygiéniste en chef. Dre Jennifer Russell a prié les Néo-Brunswicko­is de s’armer de patience puisque la crise de la COVID-19 pourrait durer encore de 18 mois à 24 mois.

«Nous savons qu’il est possible de maîtriser la situation et de réduire le nombre de cas, mais nous ne savons pas combien de temps cela prendra», a-t-elle dit.

Tant qu’il n’existe pas de vaccin contre la COVID-19, le virus pourrait continuer d’apparaître après l’éradicatio­n au niveau local si les mesures de quarantain­e et d’éloignemen­t social sont levées, a prévenu la médecin-hygiéniste en chef. «Dans des endroits comme la Chine, où ils ont réussi à tout contrôler et à éliminer tous les cas, ils ont maintenant de nouveaux cas liés aux voyages importés en Chine», a-t-elle donné en exemple. - MRC

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