Acadie Nouvelle

Laurie LeBlanc lance un premier extrait de son nouvel album

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Laurie LeBlanc sort une première chanson qui annonce les couleurs de son nouvel album à paraître, When It’s Right It’s Comme il l’a annoncé plus tôt cette année, le chanteur country de Bouctouche se prépare à prendre d’assaut le marché anglophone avec un premier disque en anglais. La sortie du premier extrait, The Bigger The Better, était déjà prévue avant le début de la pandémie de coronaviru­s.

«Ça fait un bout de temps que c’est prévu pour cette semaine et nous (moi et mon équipe) avons décidé de continuer pareil pour ajouter un peu de couleurs et quelque chose de nouveau et de positif dans la vie des gens», a-t-il expliqué.

La chanson a été lancée dans plus de 130 radios au pays et la pièce sera disponible sur les différente­s plateforme­s numériques à compter du 7 avril tout comme le vidéoclip. Bigger The Better a été composée par quatre auteurscom­positeurs de renom, dont deux récipienda­ires de Prix Grammy, Mike Reid et Don Schlitz, qui a d’ailleurs écrit la chanson The Gambler de Kenny Rogers. Dallas Davidson et Don Mescall sont les deux autres auteurs. Don Mescall a écrit des chansons notamment pour Backstreet Boys, Rascall Flat, Garou et bien d’autres. C’est d’ailleurs grâce à cet auteurcomp­ositeur-interprète de l’Irlande que Laurie LeBlanc a pu avoir cette pièce pour son album puisqu’ils se sont rencontrés lors d’un récent voyage en France. Ils ont chanté ensemble l’année dernière.

En parcourant les chansons de son disque, il a choisi celle-ci comme premier extrait puisqu’elle illustre bien l’esprit et les sonorités de son nouvel album.

«J’aime la mélodie et le refrain. C’est un peu un mélange entre le style des années 1990 et ce qui se passe aujourd’hui», a-t-il exprimé.

Cette pièce qui a toutes les allures d’une ballade country pop aborde la rupture amoureuse sur un ton plutôt positif. Pourquoi ne pas en faire un party? Laurie LeBlanc délaisse ainsi un peu le côté traditionn­el du country en flirtant avec un style plus moderne.

«J’aime toujours évoluer, avancer et développer et c’est sûr que ça faisait un bout de temps qu’on visait le marché anglophone. Sur les dix chansons, au moins la moitié sont plus modernes. Il y en a quelques-unes qui sont un peu plus proches de ce que je fais en français comme sur l’album Couleurs.»

Enregistré au studio Barrytone Studios à Miramichi, l’album a été réalisé par Jason Barry, récipienda­ire de plusieurs prix au Canadian Country Music Associatio­n. Le lancement officiel de l’album est prévu le 6 juin au Centre des arts de Riverview, si la situation revient à la normale. Par ailleurs, le spectacle de Laurie LeBlanc au Pays de la Sagouine (11 avril) pour célébrer ses dix ans de carrière solo est annulé. - SM

Même s’il est établi à Moncton, P’tit Belliveau continue d’être fortement inspiré par la Baie SainteMari­e. Que ce soit la vie quotidienn­e de cette région ou encore les musiciens locaux; tout le ramène à cette région acadienne de la Nouvelle-Écosse où il a grandi.

«J’aime bien Moncton, mais c’est une ville comme beaucoup d’autres. En général, mes sujets sont plus basés dans le quotidien. Si j’écris à propos de ces sujets, c’est à cause que j’ai tout le temps eu une vie assez simple.»

Avec cet album, il nous présente une suite de petites histoires du quotidien dans lesquelles bien des gens peuvent se reconnaîtr­e. Comme on dit dans sa biographie, son premier album est «une suite d’histoires volontaire­ment simples, un réconfort qui vient de la mer et de ceux qui mènent des petites batailles sans faire de vagues.»

UN MARIAGE DE STYLES

Celui qui a atteint la finale des Francouver­tes en 2019 avec son groupe Les grosses coques propose un amalgame de sonorités. Il navigue aisément à travers le country, le folk, la pop et l’électro donnant ainsi un son particulie­r à sa musique. Il y a quelque chose de très dansant.

«Au niveau du son en général, ce qui m’a inspiré c’est toute la musique qui jouait sur notre radio communauta­ire à la Baie Sainte-Marie, CIFA. En grandissan­t, j’entendais souvent des musiciens locaux qui chantaient avec un petit drum machine, une guitare mal accordée et ils ne chantaient pas tant bien que ça. Ça donnait une vibe (ambiance) assez unique. En grandissan­t, je croyais que tout le monde écoutait cette musique-là.»

L’idée de jouer cette musique inspirée des orchestres de garage lui est donc venue de façon naturelle.

«L’idée de faire du country mal accordé genre DIY (Do it yourself ) avec des drum machines dans un garage, c’est de quoi que j’ai tout le temps eu dans ma tête. De mon point de vue, c’est une continuati­on de ça, à la différence que c’est un peu plus pop, un peu plus radiophoni­que, mais il reste que je veux que ce soit du DIY, un peu garage comme ce l’était avant.»

Sur le disque, il joue pratiqueme­nt tous les instrument­s. Quelques musiciens, dont Guyaume Boulianne, ont collaboré à certaines pièces, mais dans l’ensemble tout est joué par P’tit Belliveau. Il partage la réalisatio­n de l’album avec Emmanuel Ethier, l’un des réalisateu­rs les plus recherchés à Montréal.

Son album sera disponible à compter du 27 mars. Par contre, ses lancements et tous ses concerts sont remis à plus tard en raison de la situation entourant le coronaviru­s.

«Nous avons annulé ou reporté tous les événements des 30 prochains jours. On ne sait pas quand on va annoncer la tournée. On va essayer de faire un plan, mais c’est difficile de faire des plans en ce moment», a-t-il ajouté. ■

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