Acadie Nouvelle

L'AJHPF s'interroge sur le timing

-

Jayna Hefford, la dirigeante de l'Associatio­n des joueuses de hockey profession­nel féminin (AJHPF), a récemment déclaré qu'elle demeure déterminée à aider les femmes à naviguer vers la ligue qu'elles désirent - en dépit de la pandémie du nouveau coronaviru­s.

Après la fin des activités de la LCHF, il y a un peu plus d'un an, environ 200 joueuses ont formé une associatio­n.

Leur objectif est de mettre sur pied une ligue viable financière­ment qui leur permette de jouer sur une base régulière, en plus de leur fournir une assurance-santé et d'autres formes de soutien.

Les joueuses, dont la liste inclut Marie-Philip Poulin, Kendall Coyne Schofield, Hilary Knight et Natalie Spooner, ont décidé de bouder la NWHL, qui est établie aux États-Unis. D'ailleurs, l'ex-gardienne de la LCHF et membre de l'AJHPF, Liz Knox, a questionné le timing de l'annonce de la NWHL à cause de la crise sanitaire et écrit dans un texto: «Il est difficile de croire qu'une expansion fait partie des priorités de l'entreprise en ce moment.

«Notre vision n'a pas changé, mais la santé et la sécurité de nos joueuses, du personnel, des bénévoles et des partisans sont maintenant nos priorités, a expliqué Knox. Nous verrons ce qui se produira à l'automne, et je souhaite la meilleure des chances aux ex-membres de l'AJHPF qui ont fait ce choix (de se joindre à la NWHL).»

La LCHF comptait deux équipes dans la région de Toronto lorsqu'elle a cessé ses activités.

La NWHL n'a jamais révélé ses bilans financiers, ni les salaires de ses joueuses, mais certaines d'entre elles ont empoché 15 000 $ la saison dernière.

La ligue a adopté un programme de partage des revenus à hauteur de 50% provenant des commandita­ires et des ententes commercial­es pour ses joueuses étoiles. – La Presse canadienne

Newspapers in French

Newspapers from Canada