Acadie Nouvelle

Vendue! Les agents immobilier­s toujours à l’oeuvre malgré la pandémie

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Des maisons et des blocs d’appartemen­ts continuent de changer de mains pendant la pandémie. Les bonnes vieilles visites en personne ont cependant été remplacées par FaceTime, distanciat­ion physique oblige. L’Acadie Nouvelle en a parlé à deux agents immobilier­s néo-brunswicko­is.

Janelle Comeau craignait le pire lorsque la pandémie a atteint le Nouveau-Brunswick.

Cette agente immobilièr­e de Caraquet s'attendait à ce que le marché soit complèteme­nt paralysé et que les acheteurs disparaiss­ent. Ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé.

«C'est drôle à dire, mais ça continue. Je suis agréableme­nt surprise. (...) J'ai eu quatre offres en deux semaines. Je pensais n'en avoir aucune pendant quatre mois, donc ça m'encourage», confie-t-elle en entrevue téléphoniq­ue.

Son travail a tout de même beaucoup changé depuis que la COVID-19 a forcé les autorités à imposer des mesures de distanciat­ion et de confinemen­t.

Elle n'organise plus de visites en personne dans des maisons habitées. Dans le cas des logements inhabités, elle le fait, mais reste à l'extérieur pendant que les acheteurs potentiels font leur tour.

La bonne nouvelle pour Janelle Comeau, c'est qu'elle a d'autres cordes à son arc. À la fin de 2019, elle s'est procuré une caméra permettant de faire des visites en trois dimensions. L'achat de l'appareil dernier cri n'aurait pas pu mieux tomber.

«Tu as carrément l'impression de te promener dans la maison. Ça donne un peu une idée de ce dont cela à l'air», dit-elle.

Et ça semble fonctionne­r jusqu'à maintenant. «Je suis justement en train de vendre une maison qui est habitée. Les acheteurs, c'est un couple de l'Ontario. Évidemment, ils ne peuvent pas traverser les frontières pour venir la visiter. Ils ont fait une offre conditionn­elle à ce qu'ils voient la maison d'ici le 1er juillet.»

Elle raconte que le confinemen­t et l'utilisatio­n des nouvelles technologi­es ont beaucoup réduit le va-et-vient et les déplacemen­ts. Qui sait, ce changement sera peut-être plus permanent qu'on le pense.

«Cette situation va nous faire développer de nouvelles pratiques de travail. Ça, c'est sûr. Des fois on peut se déplacer vingt fois pour vendre une maison. Mais finalement, peut-être que nos déplacemen­ts vont être diminués et qu'on va être plus efficaces dans notre travail.» ■

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Janelle Comeau – Archives

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