Les enfants sont tannés d’être confinés
Marcel Arseneau Moncton
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick est certainement bien intentionné de vouloir assouplir son plan de déconfinement. La province a connu une baisse importante du nombre de personnes atteintes de la COVID19. Le reste du Canada se demande, avec raison, ce que nous faisons de bien ici.
Toutefois, les enfants veulent aller jouer dehors. Ils sont tannés d’être confinés. Et ce n’est pas facile de restreindre les activités extérieures des ados et même des plus jeunes. Je m’en suis aperçu hier lorsque je suis allé faire une promenade dans notre quartier. Des jeunes en vélo semblaient être libres comme l’air.
Les gens d’affaires dont l’établissement est fermé connaissent des pertes financières. Et les employés aussi. Je me demande s’ils pourront tous rouvrir lorsque les restrictions seront levées. Cela m’inquiète.
L’éditorialiste de l’Acadie Nouvelle, François Gravel, l’a dit clairement dans son texte du 28 avril. Il a écrit: Jusqu’au 24 avril, les directives (du gouvernement) étaient relativement faciles à suivre. Et il ajoute un peu plus loin «que le plan du gouvernement semble parfait sur papier, mais il risque d’être bien moins suivi dans la réalité.»
Je reconnais que ce n’est pas facile pour le gouvernement d’essayer d’ajuster le tir chaque jour avec la situation favorable dans notre province. Admettons-le! Les êtres humains ont la fâcheuse habitude d’interpréter les règlements en leur faveur et je suis de ce groupe. Mais nous devons tous faire un effort pour demeurer à l’intérieur des règles établies.
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