Batteries de téléphones cellulaires Huawei: une action collective va de l’avant
La Cour d’appel du Québec a autorisé une action collective contre Huawei: des consommateurs allèguent que ses batteries de téléphone cellulaire Nexus se déchargent prématurément.
En janvier 2016, Ricky Tenzer a acheté un téléphone cellulaire Nexus 6P fabriqué par Huawei Technologies Canada.
Dès le mois de juin 2017, son appareil commence à montrer des problèmes de déchargement de batterie.
En échangeant par clavardage avec un représentant de Huawei, M. Tenzer apprend qu’il en coûterait 230$ pour une batterie de remplacement.
Le 21 mars 2018, il dépose une demande afin d’être autorisé à poursuivre Huawei par action collective, au nom de tous les autres acheteurs québécois de ce téléphone Nexus 6P qui ont eu des problèmes avec leur batterie.
Ces téléphones ont un vice de fabrication faisant en sorte que leur batterie se décharge prématurément, est-il allégué dans l’action.
Malgré son prix élevé, après seulement quelques mois d’utilisation, les téléphones s’éteignent même si le pictogramme à l’écran indique qu’il reste 30% ou 40% de batterie. Le téléphone ne peut s’allumer à nouveau que s’il est connecté à un chargeur. L’écran se rallume alors, montrant le même niveau de batterie restante que lorsqu’il s’était éteint. La batterie se vide de nouveau très rapidement dès qu’il est déconnecté, est-il allégué.
Pour cette raison, il est réclamé dans l’action une réduction du prix de vente du téléphone et 100$ par consommateur en guise de dommages punitifs.
En mai 2019, le juge Gary Morrison de la Cour supérieure avait refusé de donner le feu vert à cette action collective.
Mais dans un jugement rendu lundi, la Cour d’appel a renversé sa décision et a autorisé l’action. - La Presse canadienne