Le territoire québécois de nouveau accessible
Après presque deux mois de barrages routiers, le territoire québécois est à nouveau accessible aux résidents du Nouveau-Brunswick.
Tel qu’annoncé récemment par le gouvernement Legault, la Sûreté du Québec a démantelé tôt lundi les barrages qui interdisaient l’accès au Bas-SaintLaurent et à la Gaspésie depuis le 28 mars dernier.
Les deux régions de l’est du Québec sont les secteurs où l’on recense le moins de cas de COVID-19 dans toute la province. Une pétition signée par plus de 22 000 personnes et des pressions des élus de ces régions qui souhaitaient le maintien de ces contrôles routiers en place le jour comme la nuit n’ont finalement pas fait fléchir les autorités québécoises qui ont maintenu la levée de ces barrages. Le gouvernement du Québec a tout de même tenu à rappeler que la levée des contrôles routiers ne constitue pas une invitation à se déplacer allégrement dans
les régions visées et que seuls les déplacements essentiels étaient de mise. Lundi matin, à la frontière qui sépare le Québec et le Nouveau-Brunswick à la hauteur d’Edmundston, il n’y avait plus aucune trace de ces barrages érigés il y a presque deux mois.
Les Néo-Brunswickois tentés d’aller séjourner au Québec pour une séance de magasinage ou pour aller visiter la parenté ou les amis devront toutefois composer avec les contrôles routiers du côté du Nouveau-Brunswick qui eux demeurent toujours en place.
L’accès au territoire néo-brunswickois demeure ainsi toujours interdit à quiconque, à part les travailleurs et les voyages jugés essentiels. Concrètement, les Néo-Brunswickois qui franchissent la frontière de la province à partir du Québec devront toujours se soumettre à une période de quarantaine obligatoire de 14 jours.
À l’inverse, les Québécois qui désirent se rendre au Nouveau-Brunswick se verront refuser l’accès au territoire, à moins d’avoir une raison plus que valable de vouloir visiter la province. - SL