Messe: des places sur réservation seulement
Les églises du Nouveau-Brunswick qui devaient ouvrir leurs portes aux fidèles le 29 mai devront attendre encore une semaine, soit le 5 juin.
Les diocèses de la province s’affairaient activement à cette réouverture depuis l’annonce du gouvernement Higgs de permettre les services religieux auxquels auraient pu prendre part 50 personnes ou moins.
«Il y a un protocole de sécurité en place dans les différentes paroisses pour un retour des messes dès la fin de semaine prochaine», a indiqué Mgr Daniel Jodoin, l’évêque du diocèse de Bathurst.
Cette reprise des activités dans les églises à temps pour la Pentecôte représentait un défi de taille, avait confié le prélat en entrevue à l’Acadie Nouvelle.
«Avec un maximum de 50 personnes pouvant être admises, les gens qui désirent aller à la messe en semaine ou la fin de semaine devront s’inscrire à l’avance auprès du secrétariat de la paroisse et réserver une place», avait précisé Mgr Jodoin.
«Avec cette limitation, il y aura ajout de messes au besoin si la demande le justifie.»
Il va sans dire que différentes mesures visant à assurer la santé des fidèles seront mises de l’avant, une fois le moment venu.
Ainsi, les normes de distanciation physique imposées depuis l’éclosion de la COVID-19 seront respectées dans les lieux de culte pour les gens qui ne sont pas de la même famille, ce qui représente un certain casse-tête pour les autorités religieuses.
«Il y aura des mesures pour le lavage des mains, la communion et des placiers qui verront à l’accès et à la circulation à l’intérieur de l’église. De plus, les gens qui prennent le livret Prions en Église ou le feuillet paroissial devront le conserver et ne pas le laisser sur place comme à l’habitude», a indiqué l’évêque de Bathurst.
«Il y a trois pages de mesures spéciales que devront adopter les églises pour assurer la sécurité de tous. Je peux garantir que l’église sera le lieu le plus sécuritaire qui soit, beaucoup plus que peut l’être une épicerie ou une pharmacie», a affirmé Mgr Jodoin.
Selon lui, les premières messes célébrées seront assurément spéciales.
«L’atmosphère risque d’être bien particulière. Les gens ont hâte de revenir à l’église.»
Dans le diocèse de Bathurst, une fois le moment venu, les cloches des églises vont résonner durant 5 à 10 minutes dimanche midi, question de souligner la réouverture et la renaissance des églises.
REPRISE DES SACREMENTS
Outre la reprise des célébrations religieuses dans les lieux de culte, qui est repoussée au vendredi 5 juin, cette autre étape du rétablissement relatif à la COVID-19 fera en sorte de permettre à nouveau la tenue de mariages, de baptêmes et de funérailles.
Ces événements devront eux aussi se dérouler avec un maximum de 50 participants et le respect des mesures de distanciation physique.
«Beaucoup de mariages ont été reportés à l’année prochaine, alors il ne devrait pas y avoir de problème à gérer ça. Quant aux funérailles, elles se feront à l’église aussi souvent que cela sera nécessaire», a indiqué l’évêque de Bathurst. ■