Cette semaine…
Relu le livre de théologie proposé par le pape pour comprendre comment l’Esprit agit dans l’Église: les Actes des Apôtres. L’Esprit-Saint fait rejeter ce que certains considèrent comme essentiels, tout en suscitant et institutionnalisant ce qui est nécessaire pour l’avenir. Dans ce livre, il est beaucoup question de Pierre et Paul.
Cherché Les carnets du sous-sol de Dostoïevski (1864), cité par François dans son entrevue. Dans ce roman, les prisonniers sont traités comme des bêtes. L’un d’eux, indigné, lève le ton en disant «N’oubliez pas: cet homme avait aussi une mère qui l’a aimé». Il est difficile de savoir comment un cheminement humain peut mener à la déchéance; à l’origine de toute vie, il y a pourtant eu l’amour d’un parent avec l’espoir d’une vie belle pour son enfant.
Apprécié les propos du pape pour une mobilisation et une conversion citoyenne menant à une écologie responsable. La chaire privilégiée de François n’est pas faire d’or et de marbre: c’est le quai de Lampedusa, l’herbe des collines, la plage de Copacabana, etc.
Réconforté par la beauté de la nature. Un confrère, éprouvé par le confinement, me disait trouver beaucoup de consolation dans la plénitude de la création à ce moment de l’année: la nature fait fi du virus qui nous a paralysé et immobilisé. Elle nous montre comment fleurir en dépit de tout.
Roulé la Véloroute d’un bout à l’autre d’une péninsule qui ne fait pas que s’avancer dans la mer: elle permet à chacun de s’élancer vers l’avant. Plus qu’un projet rassembleur, la Véloroute est une manière de «redécouvrir la Péninsule Acadienne».