Lock-out à Allardville: la CSRC veut rétablir certains faits
Le conseil d’administration de la Commission de services régionaux Chaleur (CSRC) estime que plusieurs informations erronées circulent ces derniers temps au sujet du lock-out au site d’enfouissement Red Pine. Ce dernier a donc, encore une fois, voulu corriger le tir.
Un lock-out a été décrété au site de gestion des déchets, le 13 février 2020, après plus de deux ans de négociations infructueuses.
Les principaux points en litige sont aujourd’hui les congés de maladie et les congés syndicaux.
Dans une lettre publique destinée aux clients du site, le conseil précise que la totalité des articles monétaires a été réglée dans les neuf mois précédant le lock-out.
«Jusqu’au jour du lock-out, le taux d’absentéisme des employés du local 4193 du SCFP était de 33%, l’équivalent de 32 jours par employé par année ou 2.57 employés par jour», a-t-on appris dans la même lettre.
Depuis le début du lock-out, la CSRC réclame le droit de demander un certificat médical à ses employés dès le premier jour de congé si un abus est soupçonné.
«Nous tenons à établir un processus voyant qu’un employé fournit un certificat médical pour des absences futures de moins de 3 jours lorsque l’employé démontre une utilisation inhabituelle des journées de maladies. Ceci n’est pas une requête aléatoire, mais bien selon des critères clairement identifiés.»
Ces derniers mois, la CSRC a été critiquée à plusieurs reprises pour sa gestion du site.
On l’a, entre autres, accusée de ne pas effectuer le recouvrement des déchets tous les jours et d’embaucher du personnel sous-qualifié pour veiller au traitement et à l’analyse des eaux.
Elle a donc voulu rappeler que le site est redevable au ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’à son certificat d’agrément.
«Nous pouvons affirmer sans doute que, depuis le décret du lock-out, nous n’avons reçu aucune sanction gouvernementale ni reproche du gouvernement concernant la gestion de notre site.»
Enfin, le conseil a voulu informer les résidents de la question des employés étudiants et temporaires. «Depuis près de trente ans, il y a une pratique bien établie concernant l’embauche d’étudiants au site. Tous les étudiants d’âge légal à travailler qui sont des enfants d’employés syndicaux ou de la gestion sont priorisés pour les emplois étudiants d’été. Cette pratique n’a pas été modifiée depuis le décret du lock-out.»
Qu’ils soient étudiants ou non, les employés dits «temporaires» auraient droit à une rémunération égale que celle offerte à ceux en lock-out, selon l’employeur. ■