Temps difficiles
Il va de soi que le départ de PAL Airlines de l’aéroport de Charlo laisse un vide énorme sur la piste, mais aussi dans les coffres de l’établissement.
«Ils constituaient une source de revenus stable depuis plusieurs années», explique le président du conseil d’administration de la régie aéroportuaire de Charlo, David Montgomery.
«Il y a toujours beaucoup d’effervescence à l’aéroport l’été en raison des touristes américains qui viennent pêcher. Mais là, c’est le calme plat. Ils ne viennent pas à cause des mesures de quarantaine et du fait que les camps de pêche sont fermés pour la majorité», indique-t-il.
L’aéroport peut par contre toujours compter sur le trafic engendré par les opérations d’épandage contre la tordeuse du bourgeon de l’épinette. L’avion-ambulance apporte également un peu d’activité, tout comme le récent arrêt-surprise des Snowbirds effectués dans le cadre de leur tournée pancanadienne.
«C’est certain que le départ de PAL Airlines va nous affecter nos revenus. Cela dit, ça fait environ 20 ans que nous n’avons plus de gros transporteurs et que nous fonctionnons avec presque rien comme budget. On survit. On va passer au travers, mais c’est certain que c’est décevant de perdre notre seul transporteur. On souhaite un retour à la normale le plus rapidement possible dans l’industrie, et le retour de PAL Airlines par la même occasion», ajoute M. Montgomery. – JFB