Une question de sécurité
Au Réseau de santé Vitalité, on dit comprendre la situation et être sympathique aux préoccupations des familles et de l’AFANB.
«Ce sont des situations très délicates, on le concède. Pour nous, la question est toujours d’assurer une accessibilité maximale tout en s’assurant de la sécurité à l’intérieur de nos murs, car plus l’on a de visiteurs, plus c’est difficile de contrôler les risques», affirme son PDG, Gilles Lanteigne.
Il y a cependant de l’espoir. Selon lui le réseau révise ses mesures de sécurité sur une base hebdomadaire. La question des visites sera notamment abordée sous peu, maintenant que les dernières éclosions sont chose du passé. On jonglerait notamment avec l’idée d’harmoniser le concept avec celui du Réseau de santé Horizon. Celui-ci limite également à deux le nombre de visiteurs à la fois dans la chambre d’un patient en
soins palliatifs, mais ils n’ont pas à être désignés à l’avance. Les visiteurs peuvent donc varier d’une fois à l’autre.
Selon M. Lanteigne, il est important de comprendre que la COVID-19 a bouleversé les opérations ainsi que les façons de faire pour l’ensemble du réseau de santé.
«On le voit ici avec les soins palliatifs, mais il y a des restrictions partout», rappelle-til.
Un blessé aux soins intensifs, l’arrivée d’un nouveau-né en obstétrique, un ultrason en consultation externe… Il y a, dit-il, beaucoup de moments importants dans un hôpital où l’on souhaite être accompagné.
«C’est important pour les gens, car il est question de qualité de vie et nous le reconnaissons entièrement. Au fur et à mesure que l’on avance dans le déconfinement, plus les attentes sont grandes pour que l’on apporte des assouplissements à ces mesures. On souhaite bien entendu aller dans cette direction également le plus rapidement possible», indique-t-il. - JFB