TOUS LES ÉLÈVES DEVRONT APPORTER UN MASQUE
Les détails de la rentrée se précisent. Les enseignants et les élèves de la maternelle à la 12e année devront apporter un masque non médical avec eux à l’école.
Le port du masque sera recommandé pour les élèves de la maternelle à la 5e année en dehors des salles de classe, et sera obligatoire pour les élèves de la 6e à la 12e année dans les zones communes en dehors de la classe.
Les enseignants pourront aussi porter des boucliers faciaux achetés par le ministère, mais ils n’y seront pas forcés.
Les écoles seront flexibles avec ceux qui oublient d’apporter un masque, mais il y aura une limite, selon le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy.
«Le but est d’être flexible, [mais] il faut porter un masque. Si vous oubliez une fois, on va vous donner un masque. Si vous oubliez deux jours, on va commencer à sourciller. Il faut que les élèves se conforment aux règles.»
Les classes de la maternelle à la 8e année formeront une bulle par classe et n’auront pas à maintenir de distanciation physique entre élèves d’une même classe. Ils ne pourront pas interagir avec les élèves d’une autre classe.
De la maternelle à la 2e année, ces classes seront réduites à 15 élèves dans la mesure du possible.
De la 3e à la 5e année, la taille de classe sera réduite à 22 élèves, et les classes seront de taille normale de la 6e à la 8e année.
La distanciation entre les bulles sera toujours de mise pendant les pauses et l’heure du dîner.
Les élèves de la 6e à la 12e année et les enseignants seront responsables de nettoyer leur propre station de travail entre chaque déplacement.
Les parents devront s’assurer que leur enfant ne présente aucun symptôme avant d’aller à l’école chaque matin et de composer le 811 si des symptômes apparaissent.
Dans les cafétérias, les élèves seront toujours séparés par classe (bulle) et devront garder deux mètres de distance avec les élèves des autres bulles.
Des changements sont aussi prévus dans les autobus. Des rideaux seront installés entre le chauffeur et les élèves pour éviter les contacts. De plus, les élèves devront s’asseoir au même endroit chaque jour.
Les élèves de la maternelle à la 5e année n’auront pas à porter un masque dans l’autobus, mais seront limités à une personne par banc (sauf pour les membres d’une même famille).
Pour les plus vieux, ce sera deux élèves par banc. Le port du masque sera obligatoire, sauf s’ils sont assis avec un membre de leur famille.
SECONDAIRE
Les élèves du secondaire ne pourront pas rester en bulles. Dans certaines écoles moins spacieuses, cela signifie que des élèves pourraient devoir apprendre de la maison un jour sur deux. Ils devront respecter la distanciation d’un mètre à l’intérieur de la classe et de deux mètres à l’extérieur de la classe.
Pour ceux qui suivent des cours à distance, les présences continueront d’être prises.
Le fonctionnement du niveau secondaire se précisera lorsque les écoles auront terminé de mettre sur pied leur plan opérationnel.
QU’EST-CE QUI SE PASSE EN CAS D’ÉCLOSION?
En cas d’éclosion, la Santé publique informera l’école d’un cas positif. Ce sera au tour de l’administration de l’école de communiquer avec les parents.
La Santé publique enquêtera afin de déterminer les personnes qui ont été en contact avec la personne atteinte de la COVID-19 et informera l’école de la marche à suivre. Il est possible qu’une personne, une bulle (une classe) ou la population scolaire entière doive s’isoler. La date de retour à l’école sera alors déterminée par la Santé publique.
La découverte d’un cas positif n’entraînera pas automatiquement la fermeture d’une école, puisqu’il est possible que les contacts de la personne infectée aient été limités à quelques personnes ou à une seule classe.
GROSSIR LES RANGS
Compte tenu de la taille réduite de plusieurs classes et des autres mesures de santé publique, jusqu’à 150 enseignants, 70 conducteurs d’autobus et 10% plus de concierges ont été embauchés, au coût d’environ 75 millions $, selon Dominic Cardy.
Un plus grand nombre d’éducateurs laisse présager un meilleur ratio élèves-enseignant, ce qui devrait faciliter l’apprentissage et le rattrapage de la matière qui n’a pas été abordée lorsque les classes ont cessé en mars, selon le sous-ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Marcel Lavoie.
Mais l’embauche pose problème dans le District scolaire francophone Sud, d’après lui.
Il explique que le nombre d’élèves y augmente naturellement depuis plusieurs années, tout comme la demande d’enseignants.
La réduction de la taille des classes signifie naturellement que le district a besoin de plus d’enseignants.
«Généralement, le nombre d’enseignants qu’on embauche est similaire au nombre de [ceux qui prennent leur retraite]. C’est sûr qu’en voulant avoir des plus petites classes on a augmenté un peu le nombre d’enseignants, mais ça n’a pas créé nécessairement un gros déséquilibre.»
À savoir si tous les postes seront pourvus avant la rentrée, Marcel Lavoie répond: «C’est ce qu’on vise.» ■