Le pire des virus n’est pas la COVID-19

Alcide F. LeBlanc Moncton

La pandémie qui frappe notre planète depuis plusieurs mois est loin d’être maîtrisée aux États-Unis.

En effet, ce pays qui compte à peu près de 4% à 5% de la population mondiale enregistre presque le quart des cas confirmés de COVID-19.

Malgré ce fait indéniable, M. Trump prétend que tout va bien et que la lutte contre le virus est un véritable succès. Cette fausse croyance lui permet de jouer souvent au golf, parfois même deux jours de suite.

On se souvient encore, au tout début de l’arrivée du vilain et meurtrier virus aux ÉtatsUnis, que le président prédisait que la COVID19 allait vite disparaître avec la venue de la chaleur. Elle est pourtant arrivée, mais depuis les derniers jours au moins mille personnes ont perdu la vie. Aucun autre pays ne connaît de pareilles statistiques mortelles.

Préconisées par les autorités de la santé publique, les mesures protectrices comme le port du masque, l’éloignement physique et la propreté des mains ne semblent pas du tout être prises au sérieux par le président luimême et par des millions d’autres personnes. On se réunit en grand groupe, sans porter de masque, le président organise des réunions partisanes et ses fidèles l’imitent. Sans le réaliser, il contribue lui-même à la propagation mortelle.

De plus, il contredit les experts et se fait passer pour un médecin.

Après le départ de M. Trump de la vie publique, j’ose croire qu’il sera traduit en justice pour avoir contribué à la perte d’autant de vies humaines.

Enfin, je ne sais pas si vous avez vu sur les médias sociaux une toute récente et honteuse hypothèse largement diffusée voulant que M. Obama ait donné d’importantes sommes à la Chine pour l’aider à créer ce virus.

Les aveugles partisans de Trump partagent cette fausseté pour dénigrer les démocrates et ainsi savourer la victoire électorale en novembre prochain.

Le plus grand virus aux États-Unis n’est pas la COVID-19, mais bien les mensonges à répétition.

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