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PATRICE CÔTÉ
patrice.cote@acadienouvelle.com
J’AI VU POUR VOUS THE HAUNTING OF BLY MANOR
- (Netflix)
Les critiques au sujet de cette série d’épouvante sont majoritairement positives et il est assez facile de comprendre pourquoi. Le jeu des comédiens est impeccable, les décors sont majestueux et une certaine opulence se dégage de la production. Seul problème: je me suis ennuyé à mourir... Bly Manor est la deuxième entrée d’une série d’anthologie créée par Mike Flanagan qui avait connu des débuts prometteurs il y a deux ans grâce à Haunting of Hill House. Dans cette nouvelle saison, certains comédiens sont de retour dans des rôles différents et l’action traverse l’Atlantique pour se dérouler dans une opulente demeure anglaise. C’est dans ce manoir que la jeune Américaine Dani Clayton (Victoria Pedretti) est embauchée pour assurer l’éducation des deux enfants de la famille Windgrave. Ces enfants sont orphelins depuis un an et leur ancienne institutrice privée s’est suicidée six mois plus tôt. Ce que Dani ignore, c’est que la nuit, d’anciens habitants du manoir Bly reviennent en hanter les corridors... Si la prémisse est intéressante, le traitement qu’en fait Flanagan est très décevant. Les moments de suspense sont très peu nombreux et on ne sursaute à peu près jamais. Après chacun des neuf épisodes que durent la série, je me disais que le meilleur était à venir, qu’on allait laisser de côté le blabla pour enfin entrer dans le vif du sujet. Mon souhait ne s’est malheureusement jamais réalisé. Bly Manor a ses qualités, à commencer par le jeu de T’Nia Miller, qui mérite hors de tout doute une nomination aux Golden Globes. Rahul Kohli est aussi excellent alors que la jeune Amelie Bea Smith est extrêmement attachante. Reste que cette deuxième saison est extrêmement inférieure à la première, quoi qu’en pensent les critiques, visiblement adeptes de verbeuses et interminables séries d’épouvantes qui n’en sont pas...
(2/5)