Femmes en affaires N.-B. est venue à la rescousse des entrepreneures
La majorité des entreprises du Nouveau-Brunswick ont été durement touchées pendant le confinement en raison de l’arrêt temporaire de leurs activités. Les femmes entrepreneures n’ont certainement pas été épargnées non plus et, bien souvent, elles se sont retrouvées dans un secteur d’activité qui a été durement ébranlé.
Katherine Lanteigne, directrice de Femmes en affaires N.-B., souligne que la plupart de leurs clientes travaille dans trois secteurs particuliers, soit la restauration, l’industrie des services et les commerces au détail. « Ce sont trois réseaux qui n’ont pas eu la vie facile depuis que la COVID-19 est parmi nous », ajoute-t-elle.
L’équipe de Femmes en affaires N.-B., un organisme qui offre des conseils et des services, a redoublé d’efforts pour outiller les femmes entrepreneures pendant cette crise. Notamment, le lancement d’un programme de pause café virtuelle a été accéléré.
L’agence a également répertorié et diffusé les informations sur toutes les formations virtuelles disponibles pendant le confinement afin de rendre service à leurs clientes pour leur éventuelle retour aux affaires. Des sessions gratuites avec des consultants ont été offertes et un nouveau programme a jumelé des femmes entrepreneures avec des paires en Allemagne. agentes chez Femmes en affaires N.-B. ont noté une recrudescence de l’intérêt pour leurs services d’aide au démarrage d’entreprises malgré le contexte économique fragile en ce moment. « Nous sommes surprises, mais nous recevons beaucoup d’appels de femmes qui sont ouvertes, qui ont une idée d’entreprise et qui pensent à démarrer », ajoute-t-elle, en y voyant un exemple frappant de l’esprit de résilience de ces femmes en affaires.
« Comme entrepreneure, il faut être flexible et je pense que la COVID-19 l’a vraiment démontré. Les femmes devaient se réinventer et modifier la façon dont elles exploitaient », souligne-t-elle.
Enfin, en cette Semaine nationale de la PME, Katherine Lanteigne encourage toutes celles qui songent à se lancer en affaires à ne pas hésiter à communiquer avec Femmes en affaires N.-B. ou toute autre agence de développement économique pour s’informer sur les services disponibles. « Nous sommes là pour aider, peu importe l’organisme », affirme-t-elle.