Ottawa investit 44,5 millions $ dans plus de 200 projets de recherche
Les projets portent sur l’expansion du service Internet haute vitesse dans les régions enclavées, les énergies propres, la médecine régénérative ou encore la fabrication additive métallique selon le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Navdeep Bains.
Il s’agit de 201 projets menés en collaboration par des universités, des entreprises et des organismes fédéraux ou sans but lucratif. L’enveloppe est essentiellement répartie sur les initiatives du Conseil national de recherches du Canada (CNRC).
Le programme «Matériaux pour combustibles propres» bénéficiera par exemple de trois millions de dollars destinés au développement des plateformes de l’université de Toronto. L’université Concordia quant à elle recevra 2,4 millions de dollars pour l’équipement de son laboratoire de génomique à travers le programme «Technologies de rupture au service des thérapies cellulaires et géniques».
2,6 millions de dollars sont consacrés à l’université de Waterloo pour financer l’acquisition d’équipement qui servira au développement des composantes métalliques utilisées dans la fabrication additive. L’objectif est de relever la qualité des matières premières et de réduire leurs coûts.
Enfin, 11 projets liés aux réseaux ruraux et éloignés bénéficient de 730 000$ à travers le programme « Réseaux sécurisés à haut débit » mené par un consortium de 16 organismes de recherche-développement en communications optiques par satellite. Le CNRC a préalablement conclu des ententes de collaboration avec les organismes à pied d’oeuvre.
«Ensemble, nous nous attaquerons à des problèmes contemporains majeurs, comme la mise au point de nouveaux matériaux pour énergies propres et des thérapies pour maladies chroniques» a exhorté le ministre Bains.
Dans le cadre du budget du CNRC pour l’année 2018, Ottawa avait accordé 36 millions de dollars par an aux chercheurs et à leurs partenaires «pour encourager, évaluer et valider des idées de recherche transformatrice».
Le président par intérim du CNRC, Roger Scott-Douglas, a assuré que les programmes mobilisaient «les esprits les plus brillants et les plus novateurs de toutes les régions du pays dans la mise au point de technologies de rupture…» Ces programmes du CNRC devraient aussi permettre de former près de 600 personnes hautement qualifiées selon un communiqué. ■