Une situation à corriger
Benoît Duguay Moncton
Samedi dernier, j’ai eu le privilège d’assister à l’AGA (en mode virtuel) de la Fédération des conseils d’éducation (francophones) du NB (FCENB).
J’y avais été invité comme observateur, au titre de président de l’Association des universités du N.-B. Faut-il rappeler que la FCENB regroupe ce qu’on appelait, jusqu’en 2001, les conseils scolaires qui veillaient à la gestion de l’éducation dans les différentes régions de la province.
Depuis 2012, à la suite d’une évolution structurelle réalisée en quatre temps, la gestion scolaire au niveau régional se fait par les Conseils d’éducation de districts, quatre anglophones et trois francophones dont celui du sud de la province (CED-FS) celui du nord-est (CED-NE) et celui du nord-ouest (CEDNO).
J’ai été émerveillé par l’engagement et la générosité de ces personnes qui oeuvrent pour que les conseils d’éducation francophones du Nouveau-Brunswick aient les conditions favorables dans la gestion scolaire de leurs régions.
Je ne comprends pas que l’action sociale et communautaire de cet organisme passe sous le radar des médias et de l’opinion publique.
Pire encore, je suis resté stupéfait d’apprendre qu’il y un absent au sein de cet organisme qui devrait regrouper trois membres.
L’absent, c’est le Conseil du District scolaire francophone Nord-Est. Je ne connais pas l’historique de cette cassure, mais partant du principe très simple que «l’union fait la force», ce manque d’unité au sein de notre communauté acadienne me paraît inquiétant et déplorable.
La raison de cette rupture viendraitelle d’un conflit de personnalités, d’un vice de compromis ou d’une jalousie de juridiction?
Je n’en sais rien, mais je crois qu’il y a lieu d’y réfléchir parce que l’avenir de nos écoles francophones dépend de notre identité acadienne et l’avenir économique de notre province?
Faudra-t-il attendre les élections scolaires de mai prochain pour corriger la situation? ■