En quantité au N.-B. et particulièrement dans le Nord
Et du radon, il y en a en quantité au Nouveau-Brunswick. Dans les faits, il s’agit de la province Atlantique où l’on en retrouve le plus.
«On en retrouve en grande quantité dans la province, dans 21% des maisons en fait. Mais c’est encore plus vrai dans le nord de la province, et particulièrement dans les régions Chaleurs et Péninsule acadienne où, par endroit, ce chiffre peut atteindre 40%», souligne Roshini Kassie, spécialiste régionale (Atlantique) en radiation pour Santé Canada.
Selon certaines études, plus de 29% des foyers de la région d’Edmundston ont une concentration de radon supérieure à la norme canadienne. À Campbellton, on parle de 24%.
La ligne directrice canadienne actuelle concernant le radon dans l’air intérieur pour les bâtiments est de 200 becquerels par mètre cube (200 Bq/m3). Si la concentration est supérieure dans une résidence, il existe des solutions.
«Il n’existe pas de concentration zéro, il y a du radon dans chaque maison, chaque édifice. Mais si c’est plus élevé que la recommandation, il y a des mesures à prendre. On suggère d’abord de colmater les fissures qu’il pourrait y avoir dans la fondation, augmenter la ventilation. Mais ça peut aller jusqu’à la pose d’un système de dépressurisation sous la dalle (fondation). Ce dernier système réduit la concentration de radon de 80% à 90%», note la spécialiste, précisant que chaque maison est unique.
À noter que selon une étude menée par Santé Canada en 2018, seulement 6% des Canadiens auraient fait un test de dépistage du radon dans leur maison. - JFB